À l'occasion du triste anniversaire de l'invasion de l'Ukraine, plusieurs rassemblements ont été organisés à Lyon pour soutenir les ukrainiens.
C'est le second rassemblement qui se tiend dans la capitale des Gaules. Les Lyonnais de toujours, ou d'adoption sont venus samedi 25 février à Bellecour pour témoigner leur soutien au peuple ukrainien. Cela fait un an que la Russie de Vladimir Poutine a entamé son invasion de l'Ukraine. C'est à l'occasion de ce triste anniversaire que des rassemblements de ce genre ont été organisés dans toute la France. À Lyon, c'est l'association Lyon-Ukraine qui est a l'origine de l'évènement.
Lire aussi : Guerre en Ukraine : un second rassemblement prévu ce samedi à Lyon
Sur la place Bellecour ce samedi 25 février, les drapeaux azur et jaune flottent dans les airs. La statue de Louis XIV a, elle aussi, revêtu ces couleurs. Si la foule est moins dense que le jour précédent, un petit groupe est là pour témoigner son soutien. Une foule assez éclectique. Français et Ukrainiens sont côte-à-côte pour observer une minute de silence, écouter les discours et les chants traditionnels. L'ambiance est lourde, les visages fermés.
"En aidant l'Ukraine, vous vous aidez vous-mêmes"
Une grande partie des personnes venues assister au rassemblement est ukrainienne. Lyonnaise d'adoption ou réfugiée ici, en attendant la fin du conflit. Camille, lui, est français. Il a fait le déplacement depuis Soucieu-en-Jarrest pour montrer son soutien. "Je suis venu pour dire que le respect du droit international c'est fondamental pour la paix", explique-t-il. Mais il tient aussi à souligner le fait que "tous les russes n'ont pas choisi de faire cette guerre, c'est aussi pour eux que je suis là."
Des drapeaux européens se glissent aussi, dans la foule. Noé en porte un sur le dos. Il milite pour une "Europe fédéraliste" et regrette que l'action des gouvernements européens soit freinée par les individualités de chacun. "J'aimerais qu'il n'y ait plus de frontières en Europe, qu'il y ait un gouvernement pour tous les pays, c'est ainsi que nous pourrions solutionner les problèmes", lance-t-il.
Un couple attire l'attention dans le groupe. Elle porte un drapeau ukrainien, lui agite le drapeau français. "Je suis venu pour ma petite amie qui est ukrainienne et sa famille qui est restée là-bas", confesse Valentin. À ses côtés, Anastasiia explique qu'elle a fait ses études à Lyon grâce a Erasmus. Sa famille est restée en Ukraine à l'ouest de Kiev : "c'est leur pays, ils ne veulent pas le quitter."
L'Ukraine, c'est l'autre nous même de l'Europe. Pas de contentieux historique, culturel, religieux, économique avec ce peuple. Quelques millions de réfugié.es de guerre, il va falloir faire de la place pour eux. Vu l'état dans lequel l'Ukraine va se retrouver, nombre de ces femmes et enfants ne vont pas y retourner avant longtemps.. peut-être jamais. Population fragilisée et vulnérable. Quand aux hommes de 18/60 ans restés au pays : pères, maris, frères, amis, amants.. ? Ils ne fuient pas et se battent.
De plus, les anciens pays socialo-communistes, autocrates et théocrates sont devenus de nouveaux fascistes : Russie, Chine, Corée nord, Syrie, Iran, Afghanistan, Vénezuela..etc
propagande des médias qui nient 2014 l'agression du Donbass , les 14000morts.
Mon commentaire précédent plus explicite devait déranger.
L'Amérique peut continuer à dicter sa loi.Ce ne sont pas ses enfants qui meurent.
Si ton commentaire a été "modéré", post le sur Lyon Mag, moins consensuel et conformiste que LC.
merci de l'info.