Le 18 juillet, un homme de 26 ans a été reconnu coupable d'agression sexuelle et de violence conjugale par le tribunal de Tarare. La victime affirme pourtant aux juges avoir menti dans sa plainte.
"Je reconnais que tout ce que j'ai dit dans ma plainte est faux", assure la victime devant le tribunal de Villefranche-sur-Saône dans des propos rapportés par nos confrères du Progrès. La jeune femme de 22 ans prétend avoir agi par jalousie et défend son ex-petit ami accusé de violence conjugale et d'agressions sexuelles.
Lors du dépôt de plainte, le 29 janvier, la jeune femme vivait dans un foyer à Tarare. Elle accusait alors son petit copain de 26 ans de violence et d'agression sexuelle. Les faits se seraient passés chez un ami. Son petit copain l'aurait giflé à cause d'une bouffée prise sur une cigarette électronique.
Au lendemain, alors que la jeune femme aurait refusé une relation sexuelle à l'accusé, il se serait masturbé sur elle jusqu'à l'éjaculation.
Des faits corroborés par l'ami, le témoin
Témoin clé dans cette affaire, l'ami qui recevait le couple a parfaitement corroboré les propos de la jeune femme lors de son audition par les gendarmes. La jeune femme a, elle aussi, discrédité le témoin : "Il le dit parce que je lui ai dit de dire ça."
Malgré ce changement soudain de version de la victime le prévenu sera finalement reconnu coupable et condamné à six mois d’emprisonnement intégralement assortis d’un sursis de cinq ans. Il aura interdiction d'entrer en contact avec la victime pour les deux prochaines années. Il sera aussi inscrit au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).