Samedi 11 mars, l'intersyndicale a appelé les militants à fouler le pavé une nouvelle fois suite à la grève du 7 mars.
Dans le cortège, l'ambiance est bonne. Pourtant, la colère est bien là. Les syndicats étaient dans la rue ce samedi 11 mars pour protester une nouvelle fois contre la réforme des retraites. Selon eux, 18 000 personnes étaient présentes. La préfecture indique, quant à elle, que 7 000 manifestants étaient dans la rue. Le cortège s'est rassemblé place Jean Macé à 14h pour se diriger vers les Brotteaux où il est arrivé vers 17h30.
Le cortège syndical a pu avoir du mal à avancer. Comme toujours, un groupe important de "black blocs" se trouvait en tête, devant le cordon de sécurité des syndicats. À plusieurs reprises, les individus en tête ont ralenti voire stoppé la marche. À chaque intersection, provocations et jets de projectiles envers les forces de l'ordre étaient de mise.
La tension monte entre "black blocs" et syndicats
Le cordon de sécurité de l'intersyndicale, placé devant la banderole de tête a vocation de protéger les militants. Durant les nombreux arrêts du cortège, le ton est monté à plusieures reprises entre les syndicalistes et les individus du groupe à risque. Discussions passionnées, insultes, tensions. Philippe, ancien enseignant regrette : "ces individus desservent notre cause en cassant et en agissant de la sorte." Ce jour-là, il est venu en tête de cortège pour observer de ses yeux les agissements du groupe de tête.
Bilan : quelques vitrines cassées, des projectiles lancés sur les forces de l'ordre, des abribus fracturés et des poubelles incendiées. Là aussi, c'est le service de sécurité qui se charge d'éteindre les feux. "J'aurais peut-être dû prévoir plusieurs extincteurs", lance un militant. La police annonce qu'elle a procédé à deux interpellations dans l'après-midi. Pour l'heure, cinq policiers ont été légèrement blessés. Certains manifestants ont reçu des projectiles lancés par les "black blocs".
Manifester le week-end
Si le nombre de manifestants semble moindre que mardi 7 mars dernier, l'intersyndicale se félicite de la mobilisation. Philippe explique "je suis retraité, alors je peux facilement manifester en semaine, mais pour les travailleurs du privé c'est une autre histoire." Il ajoute : "C'est bien aussi pour ceux qui ont déjà fait plusieurs grèves."
Un autre manifestant lance : "moi je ne peux pas me permettre de me joindre aux grèves, ces manifestations du week-end me permettent de m'exprimer." Dans une grande majorité, les personnes mobilisées comptent reconduire les rassemblements jusqu'à faire plier le gouvernement. Une prochaine manifestation est d'ores et déjà prévue pour mercredi 15 mars.
Lire aussi : Samedi 11 mars, journée de mobilisation à Lyon
"Un militant CGT qui éteint un feu dans une poubelle en photo". Un militant extrémiste qui allume un feu dans une poubelle.. pas de photo !
oui en général ce genre de personne ne reste pas et n'asumez pas ses faits...
pour ma part je n'airai pas manifester pour les retraites de la SNCF et la RATP. et je trouverai bien que ces derniers dse preoccupent des jeunes
les syndicats comme le gouvernement n'ont pas assez travaillé" sur la pénibilité