De vives tensions ont éclaté dans le 1er arrondissement de Lyon jeudi 16 mars lors d’une manifestation non déclarée contre la réforme des retraites. Quatre personnes ont été interpellées.
L’Hôtel de Ville de Lyon caillassé, des barricades sommaires au milieu des rues, des feux de poubelles et de mobilier urbain aux quatre coins du 1er arrondissement de Lyon, la soirée du jeudi 16 mars a été plus qu’agitée en Presqu’île. À l’annonce de l’utilisation par le gouvernement du 49.3 pour voter la réforme des retraites, les Lyonnais, à l’appel de mouvements d’extrême gauche, ont afflué à partir de 18 heures vers la place des Terreaux pour une manifestation non déclarée.
"Refuser cette réforme injuste des retraites est nécessaire, mais brûler, détruire, agresser n’a pas sa place dans cette légitime lutte"
Mohamed Chihi, adjoint à la sécurité de la Ville de Lyon
D'abord groupés, les participants se sont rapidement scindés en plusieurs groupes après un premier échange de bouteilles et de gaz lacrymogène avec les policiers au niveau de la rue de Brest. Un groupe particulièrement mobile a alors commencé à incendier des poubelles, tout en jetant des projectiles sur les policiers. Selon la préfecture du Rhône, quatre personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et deux policiers ont été légèrement blessés au cours de la soirée.
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1 500 à 2 000 personnes dans les rues
Cette manifestation spontanée, qui a réuni entre 1 500 à 2 000 personnes au plus fort de la soirée, a également fait des dégâts du côté de la place des Terreaux, où l’Hôtel de Ville de Lyon a été caillassé et recouvert de tags. Aux environs de 20h30, alors que le gros des manifestants commençait à se disperser, un groupe "à risque", selon la préfecture, constitué d'environ 200 à 300 personnes, a alors entrepris une déambulation dans les pentes de la Croix-Rousse en détruisant du mobilier urbain et en mettant le feu à des barricades sommaires et des poubelles au milieu des routes.
Aux environs de 23 heures, les forces de l’ordre tentaient encore de disperser plusieurs centaines de personnes dans le secteur des Terreaux à l’aide de gaz lacrymogènes. Les dégradations commises notamment contre l’Hôtel de Ville ont été "fermement" condamnées par la préfète du Rhône Fabienne Buccio en fin de soirée. De son côté, l’adjoint à la sécurité du maire de Lyon Mohamed Chihi à rappelé que "refuser cette réforme injuste des retraites est nécessaire", mais que "brûler, détruire, agresser n’a pas sa place dans cette légitime lutte".
M Eric Woerth. Ce 17/03/2023, sur France Info, vous avez tenu le discours du parfait comptable gouvernemental.
La révolte populaire est la convergence démographique avec des choix électoraux précédents, ainsi que celui d'une 1° ministre, à la solde, croyant faire ami/ami avec les parlementaires extrémistes "bordélisant", notamment à gauche.
Tous comprennent que les générations Y/Z/Alpha déjà appauvries, le seront aussi potentiellement à la retraite. Or, nombre de baby boomers actuels n'ont pu obtenir leur pleins droits par défaut de cotisations, au delà de 60/62 ans.
En 10 ans et 3 mandats présidentiels, bilan : 2 ans de terrorisme islamiste, 2 ans de GJ, 2 ans de pandémie et en cours un an de réforme des retraites. La présidence a beau jeu se retrancher derrière sa légitimité, elle est de faite 'bunkérisée" dans les lieux de pouvoirs régaliens, cernées d'ombres SDF déroulant leur litière à la tombée de la nuit et pas qu'en "banlieue". Les discours volubiles "start upper", s'appuyant sur la résilience national, ne cachent pas la vente à la découpe dont a été l'objet le tissu économiques du pays : Alsthom, Aréva, SNCF, Automobile,.. etc.
De fait après, les 30 glorieuses, suivies des 30 piteuses, nous vivons les 30 désastreuses. Beaucoup, "la tête dans le sable", s'accrochent à leurs prébendes statutaires, parlementaires, corporatistes, conventionnels, communautaires.. etc. Or, en 2018, un certain ministre, fuyant sa fonction, ne nous avait-il pas annoncé l'HUBRIS !
Les boeufs sont de sortie, instauré un couvre feu.