Laurent Wauquiez est arrivé largement en tête du 2e tour des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, dimanche dernier. Le ministre de la Santé, le Grenoblois Olivier Véran, a voté "blanc" au 2e tour. Il n'a pas choisi, selon lui, entre "l'extrême gauche et la droite extrême", entre un bulletin Fabienne Grébert (EELV) et un bulletin Laurent Wauquiez (LR).
Olivier Véran, le ministre de la Santé, ancien conseiller régional en Auvergne-Rhône-Alpes et un temps pressenti pour mener la liste de la majorité présidentielle dans la région, a voté blanc au 2e tour des régionales, dimanche 27 juin.
Bruno Bonnell, le candidat LREM, éliminé après le 1er tour (9,87%), il ne restait que trois candidats au 2e tour : la liste du RN menée par Andréa Kotarac, la liste LR du président sortant Laurent Wauquiez et la liste d'union de la gauche EELV-PS-PC-Insoumis menée par l'écologiste Fabienne Grébert.
Olivier Véran, le ministre grenoblois de la Santé, n'a pas choisi. "J'avais le choix entre la droite dure de Laurent Wauquiez, que j'ai affronté pendant six ans à la région, donc je ne pouvais décemment pas voter pour lui. Et la gauche dure d'une candidate écologiste (Fabienne Grébert) très alliée à La France Insoumise", a-t-il expliqué sur France Info ce mardi. "J'ai voté blanc. J'ai fait ce choix, je suis allé voter en citoyen, mais je ne me suis pas prononcé entre l'extrême gauche et la droite extrême".
Expliquant venir d'une "gauche modérée" (il était membre du PS), Olivier Véran souligne être "très opposé au concept d'alliance entre la gauche et l'extrême gauche".
Lire aussi : Régionales en Auvergne-Rhône-Alpes : aux chaises musicales des élections, quels conseillers ont conservé leur place ?
Comme médecin neurologue, il aurait pu dire entre la peste et le choléra !
Qu'il retourne à sa médecine, on se passe facilement des édiles de Macron Collomb, Bonnell, Veran , etc s'ils étaient compétents ils n'auraient pas choisis la République En Méprise du peuple
D'un point de vue sémantique la signification du terme extrême gauche a bien changé... il y a encore 15 ans, on désignait ainsi LO, LCR... mais le PC c'était la gauche... maintenant, pour decribiliser PC, LFI et même PS et Verts s'alliant à ces derniers, on les nomme "extrême gauche". Je pensais que c'était une ruse de l'UMP puis LR de les dénommer ainsi et leur apporter le pendant du FN... mais cela rentre dans le vocabulaire courant. Ce sont pourtant des partis Républicains, qu'on soit d'accord ou pas avec leurs idées, cela reste l'essentiel. Il y a une grande responsabilité des journalistes à propager cette expression.
"Ce sont pourtant des partis Républicains, qu'on soit d'accord ou pas avec leurs idées" comme pour l'extrême-droite!
ben non justement