Plus de 800 personnes, syndicats et salariés de Volvo-Renault Trucks, ont manifesté devant la préfecture mardi matin.
Les banderoles étaient nombreuses devant la préfecture mardi matin. Plus de 800 personnes, employés et syndicats de Renault Trucks ont manifesté contre le plan social proposé par le groupe Volvo. Tous dénoncent un "plan boursier" qui prévoit la suppression de 512 postes sur les sites de l'agglomération lyonnaise, principalement dans le secteur informatique. "Il va de soi que ce plan de licenciements est un plan boursier, puisque l'entreprise fait aujourd'hui des bénéfices", pointe Olivier Repessé, délégué FO. "Il n'y a pas lieu d'avoir un plan d'une telle ampleur dans le groupe Volvo en France aujourd'hui."
Macron a reçu le patron de Volvo
Une délégation intersyndicale a été reçue ce mardi matin par le préfet du Rhône Michel Delpuech, et par le directeur de la Dirrecte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). Ces derniers auraient déclaré qu'ils "apporteraient leur soutien dans la mesure du possible afin de faire en sorte que ce plan social soit le moins difficile possible", selon les représentants syndicaux. Un premier pas pour ces derniers, dont l'objectif est de limiter les suppressions de postes. Le PDG du groupe Volvo a quant à lui été reçu ce mardi par le ministre de l'économie Emmanuel Macron. Lors de son déplacement à Lyon le 11 mai dernier, le premier ministre Manuel Valls s'était opposé au plan social proposé par le groupe Volvo. Un nouveau rassemblement est prévu demain matin à 9 h à Vénissieux.
'Il va de soi que ce plan de licenciements est un plan boursier, puisque l'entreprise fait aujourd'hui des bénéfices', pointe Olivier Repessé, délégué FO. 'Il n'y a pas lieu d'avoir un plan d'une telle ampleur dans le groupe Volvo en France aujourd'hui.' Ces suppressions de postes semblent malheureusement inéluctables, comme ce fût le cas plus récemment de Mory. Triste...senioriales