450 personnes ont manifesté devant le site de Renault Trucks ce jeudi matin à Vénissieux, alors que de nouveaux accords concernant le plan social semblent se dessiner.
Répondant à l'appel du syndicat CFE-CGC, 450 personnes ont manifesté ce matin pour dénoncer le plan social qui prévoit la suppression de 512 postes dans l'entreprise, dont 200 licenciements immédiats, et pour mettre la pression sur la direction, alors que des négociations sont en cours.
Les manifestants ont réclamé à la direction qu'il y ait "zéro licenciement contraint" dénonçant au passage "un plan boursier", alors que le groupe à des résultats "en hausse".
Une pression qui fonctionne pour le moment, puisque selon une source syndicale contactée par l'AFP, le nombre de licenciements secs serait réduit à "environ 35" pour un accord boucler "d'ici fin septembre". Selon Olivier Porret, délégué syndical de la CFE-CGC : "Le plan de départs volontaires commence à être acceptable" même si ce dernier "est une aberration en raison de son caractère boursier." De nouvelles réunions sont prévues et la signature d'un accord majoritaire semble se profiler "entre mi-septembre et fin septembre" a conclu Olivier Porret.