Le Premier ministre a assuré suivre de près le dossier de Renault Trucks. "On ne peut pas accepter le plan qui nous a été présenté", affirme-t-il.
En visite à Lyon, ce lundi, le Premier ministre, Manuel Valls a assuré porter une attention particulière à la situation de Renault Trucks, après qu'un plan social a été annoncé le 28 avril dernier, qui prévoit la suppression e 591 postes et la création de 79 autres. Soit une perte sèche de 512 emplois. "On ne peut pas accepter le plan qui nous a été présenté", estime Manuel Valls.
La mesure est d'autant plus dramatique pour les salariés du constructeur de poids-lourds, filiale du groupe Volvo, qu'ils ont déjà connu la mise en œuvre d'un plan social l'année dernière qui prévoyait la suppression de 320 postes à Vénissieux et Saint-Priest.
Du côté des syndicats, on ne décolère pas de ces mesures de licenciement prises à la tête du groupe, alors que les résultats nets de Volvo sont en très nette augmentation et que les ventes de Renault Trucks sont en progression de 35 %. Il y a deux ans, Renault Trucks lançait en très grande pompe (voir vidéo ci-dessous) sa nouvelle gamme de camions.
Mais l'acceptera quand même puisqu'il mange dans la main des capitalistes.