Consécutivement à son plan de sauvegarde de l'emploi, le groupe spécialiste des véhicules industriels a signé une convention de revitalisation avec l'État, pour créer 335 emplois.
Propriété du groupe AB Volvo, Renault Trucks, basé à Saint-Priest, connaît des plans sociaux en série depuis trois ans. Le dernier plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui prévoyait des suppressions de postes en raison de l'externalisation de services informatiques, a été invalidé par le tribunal administratif. Mais cela n'a pas empêché l'entreprise de signer cette semaine une convention avec l'État.
Une obligation légale
Cette convention de revitalisation est une obligation légale pour toute entreprise de plus de 1000 salariés qui procède à des licenciements collectifs : elle doit alors injecter de l'argent dans le bassin d'emploi affecté. En l'occurrence, l'Est lyonnais.
La convention signée prévoit le versement de 1,5 million d'euros sur trois ans par Renault Trucks, afin de créer à terme 335 emplois dans la zone, dont un tiers lié à la création d'activités.