L’enjeu n’est peut-être pas aussi futile qu’il en a l’air. Derrière la réouverture des discothèques de Lyon et d'ailleurs, vendredi 9 juillet, se dissimulent un milliard d’euros de chiffre d’affaires et 30 000 emplois directs.
C’est donc le grand retour des discothèques, des boules à facettes et la fin d’une très longue attente pour les professionnels de la nuit. "Seize mois de fermeture... On a été les non considérés de la Covid !", se souviendra, un brin amer, Aurélien Liveneau, le président de la branche nuit de l’Umih dans le Rhône, 1er syndicat patronal du secteur CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques).
Les boîtes de nuit sont le dernier secteur de l’économie à rouvrir. À l’échelle nationale, il engrange pourtant un milliard d’euros et emploie près de 30 000 salariés à l’année. "L’enjeu, s’égosille l’Umih, c’est aussi l’attractivité des territoires, dont les discothèques sont l’un des éléments. Elles peuvent contribuer au développement du tourisme. Voir disparaître progressivement le secteur des discothèques est une catastrophe pour le tourisme français !"
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