Suite à notre dossier sur les lobbys (Lyon Capitale n° 715), Mme Françoise Grossetête nous a envoyé le droit de réponse ci-dessous.
“Cet article est une véritable injure envers les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ainsi que leurs familles. Malgré les 30 millions de personnes qui en souffrent dans le monde, cette pathologie n’a toujours aucun traitement. À partir de 85 ans, 1 femme sur 4 et 1 homme sur 5 sont atteints par ce fléau.
“Plusieurs essais de médicaments ont rencontré des difficultés récemment. Alzheimer Europe bénéficie de financements publics et privés encore insuffisants. Par conséquent, il me paraît fondamental que les laboratoires contribuent activement à la prévention et à la connaissance de cette forme de dégénérescence.
“Si l’Europe se prive des partenariats “public/privé”, nous prenons le risque qu’elle devienne une “colonie” de la Chine, de l’Inde ou du Brésil. Les médicaments ne sont plus fabriqués dans notre pays. Nos brevets ne déboucheront pas sur des emplois si nous continuons à sous-traiter dans ces pays.
“Les procès d’intention permanents, cette peur du progrès et de l’avenir contribuent à causer la désindustrialisation de l’Europe. Pour vaincre ce fléau, il est plus que nécessaire de rassembler nos forces, en développant un environnement favorable à la recherche privée et publique, en créant des passerelles entre les différentes expertises.
“Les insinuations de cet article sont totalement infondées et je défie quiconque de trouver la moindre preuve. Je vous invite également à consulter ma déclaration annuelle d’intérêts financiers consultable sur : https://www.europarl.europa.eu/ep-dif/2025_28-02-2012.pdf”
Françoise Grossetête, députée au Parlement européen