Plusieurs sans-abri sont revenus s'installer dans des tentes, place de la République, à Lyon. La solution d'hébergement trouvée par les pouvoirs publics en janvier ne "leur correspondait pas sur le long terme" explique la mairie.
Ils étaient hébergés depuis quatre mois et demi dans deux hôtels de Lyon intra-muros, les seuls acceptant qu'ils soient accompagnés de leur chiens.
Le 24 janvier dernier, après négociations avec la mairie centrale, les sans-abri qui logeaient dans leurs tentes entre les kiosques (presse et fleurs) de la place de la République avaient quitté les lieux. La mairie mettait fin, sous une certaine pression citoyenne, à une situation peu confortable à la fois pour les sans-abri, les riverains de la place et les touristes.
"Il ne suffit pas de claquer des doigts"
Depuis début juin, les tentes sont de retour place de la République. "Ce mode d'hébergement en hôtel sur du long terme ne leur correspondait pas, explique Sandrine Runel, adjointe aux solidarités et à l'inclusion sociale de la Ville de Lyon. Pour les hôteliers, c'était aussi assez compliqué."
Cinq sans-abri campent de nouveau entre les kiosques de la place de la République. "On a l'impression qu'ils sont nombreux mais en réalité beaucoup de monde vient les voir."
La mairie explique "recommencer à faire des diagnostics sociaux". "Pour l'heure, cette situation vient percuter les dispositifs qui avaient été mis en place", reconnait Sandrine Runel. Avant d'ajouter, "il ne suffit pas de claquer des doigts pour trouver des solutions !"
Caravanes à Cuire
Quant aux sans-abri qui logeaient devant les cinémas Pathé, un peu plus au Sud de la rue de la République, ils sont toujours hébergés depuis fin janvier dans des caravanes achetées et mise à disposition par la Ville de Lyon. Depuis quelques jours, elles ont quitté Vaise pour s'installer à côté du métro Cuire, à Caluire, sur un terrain appartenant à la Ville de Lyon. "Tout le monde est content, ils vivent avec leurs chiens, il n'y a pas de plainte."
Pourquoi ces braves gens ne vont ils pas vivre dans des endroits ou la tension sur les logements est moins forte?
Parce que dans ces endroits la misère est encore plus forte ? 😀
N'oubliez pas, ce n'est Ni l'envie de travailler, ni le savoir qui engendrent ces situations. C'est l'usage de monnaie qui fait l'exclusion.
La mairie verte, jaune, rouge.. peut s'abonner aux diagnostics sociaux. Misère, misère chantait Coluche !
"c'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément".
"ça sera donc toujours les salauds qui nous bouff'ront l'caviar sur l'dos" (la gôche caviar ?)
Demandez à Coluche, c'est lui qui avait écrit ces paroles 🙂
Il y a des milliers d’hlm vacants dans des coins moins densément peuplés en France.
Pour vous vivre une vie simple dans une ville de petite taille=misère?
Des milliers ? Des millions même ! 😀
Vous parlez des logements où dans les environs les trafics pour le fric ont pris la main sur tout le reste ?
Des logements où en entend le moindre bruit dans l'immeuble, où on vit les uns sur les autres, etc, ce n'est pas "une vie simple", mais simplement un moyen pour une société, d'éviter l'image des bidon-villes.
Ce n'est pas "vivre dans une ville de petite taille" qui fait la misère, mais l'économie de la dite ville.
Or la métropole de Lyon a été faite pour être "puissante", pour drainer les activités (quand une activité est plus attrayante dans une région, les autres voient cette activité disparaître. C'est comme ça avec l'argent : pour que l'un ait, l'autre ne doit pas avoir, parce qu'une même unité monétaire ne peut pas être à deux endroits différents). 🙂
https://immobilier.lefigaro.fr/article/hlm-ou-se-trouvent-les-logements-vides-en-france_2b342f56-151a-11ea-ac42-2e5f0f9b263c/
130000 hlm vides!
« Entassés les uns sur les autres »
« Ou l’on entend les moindres bruits »
Oui comme n’importe quel logement collectif quoi… libre a eux et à vous d’aller vivre en ermite dans une cabane au fond des bois loin de vos congénères dans ce cas
C'est curieux quand même pour quelqu'un contre la monnaie d'imaginer qua dans le monde rural la misère est plus grande alors que vous passez le plus clair de vos posts à maudire la centralisation "métropolistique" des emplois ... Le monde rural recherche des travailleurs à temps plein, des saisonniers, mais encore faut-il vouloir travailler et ne pas dépendre que des aides publiques ...
Un peu confus votre commentaire.
En quoi le fait que le monde rural voit disparaître ses hôpitaux, ses guichets de la poste, ses commerces, bouffés par les villes plus grandes qui drainent toutes les activités ou presque, est incompatible avec... la centralisation... 😀
Les saisonniers... vous parlez de ces emplois apparemment pas assez payés pour maintenir les jeunes là où ils sont nés dans les campagnes ?
Le tout pour une agriculture où les exploitants vivent des subventions (des aides publiques) de l'Europe parce que le marché monétaire n'a plus aucun sens ?
😀
Dommage que vous ne faites pas de la politique publiquement (non-anonymement), on rigolerait plus pour les élections ! 😀
C'est quand on est aveuglé par son idéologie qu'on ne voit plus la paille (de la campagne) qu'on a dans l'oeil !
Je vous invite simplement à sortir du Grand Lyon, faites 35 kms vers le Nord et vous trouvez un emploi en CDI (boulangerie, magasin spécialisé, accompagnement de personnes âgées, restauration ...). Et puis continuez dans le Beaujolais et vous pourrez candidater aux offres d'emplois disponibles dans les commerces de proximité et dans les exploitations viticoles / agricoles.
Bon, pour cela, comme je le disais dans mon post précédent, il faut un peu de courage et vouloir travailler. C'est plus fatiguant que de pleurer les aides publiques !