Au surlendemain de la 14e journée de mobilisation dans les rues de Lyon, l'intersyndicale du Rhône a publié un communiqué dans lequel elle dénonce les violences subies par son service d'ordre.
Ce sont des images qui avaient fait parler et que Lyon Capitale avait relayées sur ses réseaux sociaux. Le cortège syndical, protégé par un service d'ordre, et bousculé par les forces de police présentes autour de la manifestation. Ce jeudi, deux jours après la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites qui avait réuni entre 8000 et 27000 manifestants, l'intersyndicale du Rhône a publié un communiqué dans lequel elle revient sur les faits du mardi 6 juin.
"Nous condamnons l'ensemble des violences qui mettent en danger le cortège intersyndical et les manifestants" débute, en préambule le communiqué. Avant de revenir plus précisément sur les faits qui se sont produits place Antonin Poncet alors que le cortège se dirigeait vers son point final, la place Bellecour. "Il est inadmissible de constater qu’à deux reprises, plusieurs militants.es ont été bousculés voire ont reçu des coups de matraque à la suite de charges des forces de l’ordre. Suite à ces violences plusieurs de ces militants.es ont été blessé.es et l’intersyndicale tient à leur apporter son soutien" explique l'intersyndicale du Rhône.
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Neuf personnes du service d'ordre blessées
Avant de poursuivre : "Ces débordements sont-ils la résultante de consignes de la préfecture ou la conséquence de la présence de forces de police et notamment de la compagnie d’intervention non formées au maintien de l’ordre ?"
La CGT avait annoncé que neuf personnes du service d'ordre de l'intersyndicale avaient été blessées lors de ses échauffourées.
En réponse à cette action avec utilisation de la force la préfecture du Rhône dénonce un refus de coopérer de la part de l’intersyndicale. "On voit arriver une ligne des différents syndicats, nous empêchant d’intercepter les individus hostiles". À la vue de cette barrière de protection, "les forces de l’ordre ont demandé a plusieurs reprises de s’écarter afin de pouvoir intervenir". Devant le refus, les CRS ont fait usage de la force du fait "qu’il était en mission de maintien de l’ordre et ils ont été empêchés ", assure la préfecture du Rhône.
"qu’il était en mission de maintien de l’ordre et ils ont été empêchés ", assure la préfecture du Rhône."
la préfecture filme maintenant tout, avec des drônes ou du personnel sur le terrain,
alors où sont ces images qui appuient leurs déclaration ?
On espère que le film servia a quelque chose
Marre de voi
Espérons que les images serviront à quelque chose
Marre de voir l argent public passer dans des réparations au lieu d alimenter des projets
Raisonnement sans doute pas à la portée des casseurs