La pollution aux sorties du tunnel de la Croix-Rousse est importante. Une étude d'Air Rhône-Alpes avait montré qu'elle était installée jusque dans les écoles des quartiers environnants. Ce soir à 19h, le maire du 4e David Kimelfeld anime une réunion publique sur le sujet.
Une étude menée par Air Rhône-Alpes à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse avait créé le malaise au début du mois dernier. Une étude d'Air Rhône-Alpes, association qui publie des rapports quotidiens de l'état de l'air dans la région, avait révélé le haut niveau de pollution aux sorties du tunnel de la Croix-Rousse. Des quantités supérieurs à la moyenne de dioxyde d'azote, gaz révélant la présence d'ozone, avaient été enregistrées dans les coures des écoles situées proches des bouches du tunnel, côté Saône comme côté Rhône.
L'ozone est un gaz naturellement présent dans l’atmosphère, mais s'avère polluant et irritant pour les organismes lorsqu'il se trouve en trop grande quantité dans l'air que l'on respire. Lors des pics de pollution, les personnes sensibles sont impactées. L'agence régionale de santé recommande par exemple aux enfants de ne pas faire d'efforts intenses lors de ces épisodes.
Réunion publique à 19h à la mairie du 4e
Ce soir à 19h, la population des 1er et 4e arrondissements a rendez-vous à la mairie de la Croix-Rousse. Une réunion publique réunira les habitants avec le maire du 4e, David Kimelfeld, et des membres d'Air Rhône-Alpes auteurs d'une autre étude sur la pollution sur le plateau.
Contactés, ni l'élu ni les scientifiques n'ont voulu dévoiler le contenu du document. "Il ne s'agit que de résultats préliminaires, mais la primeur de l'information est réservée aux riverains", explique-t-on à Air Rhône-Alpe.
Sur la page Qui Sommes Nous? dans le site web Air Rhône-Alpe: 'Ce fonctionnement collégial (coopération entre les représentants de l’état, les collectivités territoriales et locales, l'industrie et les associations) offre au citoyen une garantie de transparence et d’indépendance dans le traitement et la diffusion des informations relatives à la qualité de l’air.' Évidemment, c'est pas une vrai garantie de transparence si ils ne dévoiler le contenu des rapports. Comment peut-on contribuer de manière significative si on n'a pas la opportunité d'évaluer toutes les informations? Peut être leur transparence est influencée par le fait qu'ils ont deux fois le nombre de professionnels de l'industrie que par les associations qui représentent l'intérêt des gens qui respirent. Honteux et malhonnête!