61 personnes ont perdu la vie sur les routes du département du Rhône en 2019. Parmi les victimes, 18 piétons.
Dans son édition du jour, Le Progrès publie les chiffres des accidents survenus en 2019 dans le Rhône. Des chiffres en hausse contrairement au reste de la France. En 2019, 2585 accidents ont été recensés contre 2477 en 2018. Parmi les personnes concernées, 3129 ont été blessées, dont 279 hospitalisées l'an passé (2988 et 385 hospitalisations en 2018).
Enfin, 61 personnes ont perdu la vie contre 59 un an plus tôt. Parmi ces victimes, les piétons payent un lourd tribut avec 18 personnes tuées contre 11 l'année précédente (+63%). 22 victimes étaient automobilistes, 14 motocyclistes, 4 cyclistes, 1 conducteur de trottinette électrique, 1 de tracteur et enfin 1 d'utilitaire léger.
L'évolution du code la route concernant les piétons est malheureusement consternante. Elle peut donner à certains l'illusion d'être en position supérieure puisque l'automobiliste risque de perdre jusqu'à 6 points sur son permis, et cela conduit à accroitre les situations dangereuses. Ceci pouvant expliquer cela ??? A titre perso, j'applique des règles de prudence, que je sois piéton ou automobiliste.
Sinon plutôt que de mettre ces morts sur le dos de "l'évolution du code de la route concernant les piétons", on en parle des comportements dangereux et irresponsables de certains automobilistes en agglomération? J'en vois chaque jour cours Gambetta griller allègrement les feux rouges et rouler à contresens sur la voie réservée aux bus, taxis et cyclistes.
Je doute fortement que les dispositions du code de la route que vous dénoncez donnent subitement envie aux piétons de se jeter sous les roues des voitures.
C'est votre droit d'estimer cette évolution du code de la route injuste ou consternante, mais votre argument ne me parait pas de bonne foi. Et limite insultant pour ces piétons décédés, d'ailleurs. Est-ce que je me permets d'affirmer que les 43 autres morts le sont à cause de leurs négligences ?
Je trouve que votre remarque met joliment en lumière un préjugé tenace en matière de sécurité routière : quand un automobiliste décède dans un accident de la route, c'est la faute à pas de chance, quand c'est un piéton, un motard ou un cycliste, c'est de sa faute.