Les sapeurs-pompiers réclament l'expérimentation de "caméras piétons" pour filmer les violences dont ils sont victimes. Le Rhône s'est porté candidat.
Depuis l'agression de certains de leurs collègues, tombés dans un guet-apens à Vénissieux fin octobre 2017, les sapeurs-pompiers du Rhône multiplient les grèves et manifestations pour dénoncer les violences dont ils sont victimes. Les syndicats évoquent des violences "à l'ancienne" comme des jets de projectile mais aussi des violences de la part des proches des victimes. Ils réclament donc la mise en place de "caméras piétons" qui filment leurs interventions. Celles-ci sont actuellement testées jusqu'en février 2022 par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et par le service d'incendie et de secours (SDIS) du Val d'Oise. Le SDIS du Rhône a également annoncé son intention de participer à l'expérimentation. Les syndicats SUD et Solidaires plaident pour la mise en place de ces caméras avant la nuit d'Halloween, émaillée de violences à Lyon suite à un appel à la "purge" (lire ici).
Depuis le 26 juin, de nombreux pompiers sont en grève dans toute la France pour dénoncer un manque d'effectifs, différant d'une heure leur prise de service. Ce mari 10 septembre, les pompiers de la Drôme cesseront leur activité toute la journée pour manifester à Valence. En Haute-Savoie, la poursuite du mouvement jusqu'au 31 octobre a été votée.