Le 25 novembre dernier, une opération d’abandon simplifié d’armes à l’État a été organisée en France.
Cette opération s’est terminée vendredi 2 décembre. Dans le département, près de 2 400 armes en tous genres ont été récoltées. Dans le lot, près de : 1 500 armes longues, 900 armes de poing et 400 armes déclarées. Un peu plus de 99 000 munitions ont aussi été cédées. Le tout en seulement 8 jours.
Cette opération historique qui vise à prévenir les violences intrafamiliales, les accidents domestiques et les vols d’armes, a suscité une large adhésion.
Dans le #Rhône, 2⃣ 3⃣9⃣5⃣ armes ont été abandonnées à l’État en seulement huit jours ! pic.twitter.com/Ch1o3jWAHt
— Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) December 2, 2022
Un succès à l’échelle du pays
Au national, ce sont près de 200 000 armes et environ 4 millions de munitions et projectiles qui sont sorties de la clandestinité. Les départements de la Gironde, du Nord, du Finistère, du Pas-de-Calais et du Morbihan sont ceux dans lesquels l’opération a connu la plus grande réussite.
La simplicité de la procédure d’abandon et la garantie d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention illégale d’armes ont constitué des facteurs clefs de cette opération selon le ministère de l’Intérieur. Cette action a répondu à un besoin des usagers, notamment pour ceux ayant acquis des armes par héritage. Autre objectif, elle vise à participer à prévenir les violences intrafamiliales, les accidents domestiques et les vols d’armes. Gérald Darmanin a décidé d’engager une réforme de la procédure d’abandon d’armes à l’État visant à la simplifier. Une expérimentation sera initiée dès 2023.
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Et les kalashs, c'est pour quand !