14 doctorants. 14 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la quatrième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Mathilde Petton et ses recherches sur les bases neuronales des fluctuations spontanées de l’attention avait su convaincre le jury. Cette année encore, 14 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise le 20 avril.
Avant de les découvrir sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse (du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie). Il a trois minutes pour rendre passionnant son sujet, souvent pointu et rempli de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.
Le candidat du jour : Sahli Riad
Ecole centrale de Lyon
Sciences exactes / Mécanique, Energétique, Génie civil et Acoustique
Intitulé de sa thèse : Mise en glissement des interfaces multicontacts élastomères : étude expérimentale par visualisation in situ
Son parcours en 5 dates
Juillet 2013 – Master de physique fondamentale à l'université Claude-Bernard Lyon 1
Septembre 2015 – Première grande conférence à l’étranger, au Japon
Juin 2016 – Dans le cadre de son mandat de représentant de l’Ecole centrale de Lyon, Riad passe la validation officielle de la création d’un “engagement doctorant” au niveau de l’Université de Lyon, qui permet de valoriser l’engagement associatif des doctorants pendant leur thèse en leur donnant un cadre légal
Mai 2015 – Première participation à la Coupe de France de robotique avec l’équipe de Centrale Lyon
20 mars 2017 – Docteur de l’Université de Lyon
Quel est l’objet de la thèse en quelques mots ?
Riad Sahli s’intéresse au phénomène rapide qui a lieu entre le moment où l’objet est immobile et le moment où il est en glissement. "C’est cette transition que j’étudie, en combinant des mesures mécaniques classiques et des mesures optiques", explique le doctorant.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Curieux des sciences en général, Riad voulait un projet pluridisciplinaire et innovant, qu'il puisse mener de A à Z pour comprendre le processus de recherche dans son ensemble. "Je monte l’expérience, je prends les mesures... Et puis les surfaces sont partout, c’est génial de pouvoir les étudier", explique-t-il.
Pourquoi participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Pour Riad Sahli, la participation au concours s'inscrit dans une volonté de vulgariser ses travaux auprès du grand public : "Par nécessité, on est toujours amené à présenter ce qu’on fait à des gens qui ne sont pas spécialistes."