Il a traîné des pieds mais il l'aurait finalement fait : le préfet aurait relogé ce mercredi les Roms expulsés de leur camp villeurbannais, comme la justice le lui intimait (lire ici). "Sur les 10 familles ayant obtenu le droit à un hébergement, 6 sont placées dans des hôtels", indique un communiqué du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). Les quatre autres familles seraient désormais dans l'ancienne "clinique du rein" à Tassin, un lieu spécialement aménagé.
Au total, ils étaient 20 adultes et 26 enfants à pouvoir prétendre à un logement temporaire, selon la décision prise le 4 avril dernier par le juge des référés du tribunal administratif de Lyon. Jean-François Carenco avait quatre jours pour se conformer à cette décision. Il aurait donc pris quelques jours de plus. "Le Mrap et l’association Enfant Sans Toit regrettent ces solutions qui sont totalement inadaptées et interdisent tout accompagnement social", poursuit le communiqué envoyé ce mercredi soir à la presse. Des associations qui signalent se tenir "prêtes à accompagner au tribunal administratif toutes les familles qui feraient à nouveau l’objet d’une expulsion et à qui on refuserait un hébergement d’urgence, ce qui constituerait une nouvelle violation de la loi".
Pfff mais allez protégeons ces pauvres gens...nous n'avons déjà pas assez à faire avec nos concitoyens...ce protectionisme me sort des trous d'nez...