Les associations de défense de la cause Roms ont rencontré, ce mercredi, le préfet Carenco, auquel elles ont remis une pétition signée par plus de 3500 personnes dans le Grand-Lyon. A 8 jours du début du plan froid, elles craignent de nouvelles expulsions.
Heureuses les associations CLASSES, ATD Quart Monde, LDH, RESF et le secours catholique qui ont été reçues en préfecture ce mercredi matin par le préfet lui-même. Jean-François Carenco auquel elles ont remis une pétition signée par plus de 3500 habitants du Grand-Lyon dénonçant " le harcèlement exercé depuis la mi-septembre à l’encontre les familles rroms de l’agglomération lyonnaise afin de les faire partir, et d’ajuster la 'demande' d’hébergement à l’offre prévue par la préfecture dans le cadre du Plan Froid ".
En effet, à partir de jeudi prochain, la loi obligera le préfet à héberger toute personne à la rue dans le cadre du plan froid (3 novembre – 15 mars) dans des foyers ouverts dans l'agglomération. Mais d'ici là, les expulsions restent possibles. 650 places seront ainsi ouvertes progressivement et provisoirement mises à disposition des sans-abri à partir du 3 novembre dans le Grand-Lyon, contre 400 l'année dernière. 60% étaient occupées l'hiver dernier par des " nouveaux entrants européens " selon le préfet.
La présidente de l'association CLASSES, qui milite pour la scolarisation des enfants roms a exposé également au préfet, la situation " intolérable " des 105 enfants et des 31 adolescents Roms inscrits dans les écoles et collèges du Grand-Lyon , ce qui représente plus de la moitié des mineurs Roms vivant actuellement dans l'agglomération lyonnaise.
Mireille Peloux, enseignante à la Croix-Rousse et membre de RESF a ainsi donné l'exemple de Mélina, scolarisée en CM2 à l'école Michel Servet (Lyon 1), " traquée " dans son squat de Vaulx-en-Velin la semaine dernière. "Vendredi dernier, raconte l'enseignante, la famille croyait a une nouvelle expulsion. De peur, elle a passé la nuit dehors. Le petit frère de 14 mois a subit des problèmes cardiaques, il a du être hospitalisé avec sa mère. Mélina qui n'avait rien mangé depuis 24 h a été accueilli à l'école dans le plus grand dénuement, c'est inadmissible ! ", s'est inquiétée l'enseignante.
"Le préfet nous dit que l'intégration passera forcément par l'école, mais rien n'est fait pour favoriser la scolarisation des enfants avec ses expulsions", s'est plaint Elisabeth Gagneur, présidente de CLASSES.
Les associations ont néanmoins évoqué "une lueur d'espoir" ce mercredi, ayant appris récemment du préfet délégué à l'égalité des chances que celui-ci " réfléchit à une expérimentation pour loger des familles Roms à plus long terme dans l'agglomération ". Aucune information n'a filtré du côté de la préfecture à ce sujet.
Après le préfet, les associations ont prévu de remettre prochainement leur pétition au président du Grand-Lyon, Gérard Collomb, qui, disent-elles, ne peut pas, non plus, continuer à éluder la question Roms plus longtemps dans l'agglomération.
Bien sur! Continuons à baisser notre pantalon! Pourquoi viennent- ils en France? Parcequ'ils savent pertinemment qu'on préfère laisser crever nos retraités face au politiquement correct.
je convie lers associations a les prendre en charge chez eux a leur frais, et des personnes née enb frances n'ont pas autant de solicitude, je vie dans le 7e et les roms a part racoler, voler, mendier et faire dses gosses sachant qu'il pourront pas les nourrie c dement. par ailleur, je me suis deja fait agresser par des roms et beaucoup de gens de mon entourage sature allez voir place du pont et vous constaterez le hic de ses association dont les rom s'en foutent et aller rue montesquieu ils sqauattes des immeuble complet alors que nous nous devont payer pour eux pauvre france une habitante revolté
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