Une dizaine de travailleurs précaires originaires des pays de l’Est, vivant dans leur voiture route de Genas, sont employés au noir par des entreprises du BTP. Les commerçants de Bron et Villeurbanne sont excédés.
Le problème a été signalé dès 2012 par la fédération du BTP du Rhône. Mais depuis rien n'a bougé. Un reportage dans Le Progrès du jour raconte qu'une petite dizaine de personnes, originaires des pays de l'est de l'Europe, attendent dans leur voiture qu'on les emploie au noir pour travailler sur des chantiers. Pour 70 euros la journée environ, selon les informations du quotidien régional, ces précaires triment, sans payer aucune cotisation.
Des informations qui interviennent au lendemain de la communication du bilan du Comité opérationnel départemental antifraude, qui montre une hausse de la fraude à l'Urssaf de 12 % en 2013 (10 millions d'euros).
Près de la route de Genas, à la frontière de Bron et Villeurbanne, les commerçants sont excédés par cette présence : les détritus et la présence de ces travailleurs pauvres portent "atteinte à l'image du quartier", selon l'un d'eux, cité par Le Progrès. En revanche, ces ouvriers du bâtiment n'ont pas apporté d'insécurité particulière, soulignent-ils.
Que fait la préfecture ?