Le taux de 50 % d’animateurs détenteurs du Bafa n’est toujours pas atteint dans tous les accueils de loisirs de la Ville de Lyon. L’adjointe à l’éducation annonce qu’elle va opérer des transferts de personnel.
Fin 2014, l’adjointe à l’éducation du maire de Lyon, Anne Brugnera, annonçait des difficultés pour atteindre la part légale de 50 % d’encadrants titulaires du Bafa, dans certains accueils de loisirs. La municipalité avait alors lancé une campagne de formation d’animateurs. Toutefois, en janvier, un certain nombre d’encadrants, par ailleurs étudiants, ont dû démissionner, ne pouvant cumuler cette activité d’animateur avec leur nouvel emploi du temps. La ville a donc de nouveau perdu des animateurs et dû recruter.
Aujourd’hui, malgré la politique d’accompagnement des animateurs vers des formations Bafa, certains centres d’accueil pourraient ne pas atteindre le taux légal de 50 % d’encadrants diplômés. “Cela ne concerne que quelques centres d’accueil, trois ou quatre”, relativise Anne Brugnera, qui va finalement se résoudre à opérer des transferts d’animateurs diplômés entre les accueils de loisirs où ils sont en “surnombre” et là où ils font défaut. L’adjointe s’était pour le moment toujours montrée défavorable à cette solution, préférant stabiliser les effectifs et créer des équipes fixes auprès des enfants.
Si le BAFA n'était pas si cher, peut être plus de jeunes pourraient ils le passer ?