Une seule école restera fermée ce mercredi en France, dans le village de Ganzeville (500 habitants). Le maire affirme ne pas avoir les moyens de mettre la réforme en place. Le tribunal administratif lui a d’ailleurs pour le moment donné raison, l’autorisant à garder les portes de l’école closes.
La fronde semble se dégonfler autour de la réforme des rythmes scolaires. La semaine dernière, une vingtaine de communes avaient bloqué l’accès aux écoles le mercredi. Cette semaine, toutes sont rentrées dans le rang. Toutes, sauf une : celle du village de Ganzeville (500 habitants), près de Fécamp, en Seine-Maritime. L’école est de nouveau fermée ce mercredi matin.
Le maire divers droite de la commune, Jean-Marie Crochemore, a d'ailleurs obtenu une première victoire devant le tribunal administratif de Rouen, qui l’autorise à garder portes closes. "L’école sera fermée puisque la justice a considéré qu’il restait 24 heures d’enseignement par semaine", précise le maire de la ville au micro de Sud Radio. Le préfet a toutefois déposé un recours qui passera en audience lundi prochain.
"Nous n’avons pas les moyens matériels de mettre en place cette réforme des rythmes scolaires, affirme l’édile. Nous n’avons même pas de locaux pour mettre en place les activités périscolaires. Nous consacrons déjà 30 % de notre budget de fonctionnement pour l’école. À cela il faut rajouter que 80 % des parents qui se sont réunis en juin se sont dit contre la réforme."
Si la décision de justice oblige la mairie à rouvrir l’école, Jean-Marie Crochemore s’y pliera, mais "sans activités périscolaires", précise-t-il.