Mairie du 4e au lendemain des heurts et des dégradations le vendredi 17 mars. (Photo : Nathan Chaize)

Saccage de la maire du 4e à Lyon, les auteurs toujours recherchés

Les auteurs des dégradations commises à la mairie du 4e arrondissement le vendredi 17 mars, lors d’une manifestation "sauvage" contre la réforme des retraites, n’ont pas encore été interpellés. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison.

Plus de 48 heures après les dégradations commises au sein de la mairie du 4e arrondissement vendredi 17 mars lors d’une manifestation sauvage contre la réforme des retraites, les auteurs des faits sont toujours recherchés. Selon le parquet de Lyon, des enquêtes ont été ouvertes pour des faits de "dégradations aggravées" et confiées aux services de la sûreté départementale de la DDSP. Le caractère aggravant étant lié à l’emploi de moyens dangereux/incendie, à la pluralité d’auteurs et à la nature d’établissement public du bâtiment. 

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La mairie rouvrira mercredi

S’ils sont retrouvés et interpellés, les auteurs risquent jusqu’à 10 ans de prison, souligne-t-on de même source. Pour mémoire, entre 22 heures et 23 heures, plusieurs participants à la "manifestation sauvage" appelée par des groupes d’extrême gauche avaient forcé les portes de la mairie de la Croix-Rousse, brisant les vitres du sas d’entrée, avant de saccager des bureaux et démarrer un incendie. Les forces de l'ordre étaient alors rapidement intervenues pour repousser les manifestants et éteindre le départ de feu.

À cause de ces événements, les services de la mairie restent fermés au public lundi et mardi, ils ne rouvriront que mercredi. Sur son compte Twitter, la mairie du 4e arrondissement "les rendez-vous pris [en ce début de semaine, NDlR] seront reportés".

13 personnes poursuivies depuis jeudi

D’autres enquêtes sont également en cours pour identifier les auteurs des dégradations commises sur des établissements bancaires et des agences immobilières, notamment une enseigne Century 21 place Sathonay, dans le 1er arrondissement. 

Par ailleurs, à la suite des différentes mobilisations "sauvages" organisées depuis jeudi et le déclenchement de l'article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites, 13 personnes feront l’objet de poursuites pénales

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