Manufacture des tabacs © Tim Douet
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Saint-Etienne : fusion avec Lyon ? La présidente de l'Université porte plainte suite à des lettres d'injures

La présidente de l'Université Jean Monnet, à Saint-Etienne, porte plaine pour diffamation après avoir reçu des courriers injurieux qui réclament sa démission et l'abandon du projet de fusion avec Lyon 1, Lyon 3 et l'ENS de Lyon.

Michèle Cottier, la présidente de l'Université Jean Monnet, à Saint-Etienne, porte plainte pour diffamation. Dans une annonce faite ce samedi 26 septembre au micro de l'AFP, elle a déclaré avoir reçu "entre le 10 et le 14 septembre, deux courriers anonymes injurieux et orduriers à (son) égard et envers (son) équipe".

Les auteurs des lettres d'injures exigent l'abandon du projet de fusion de l'Université stéphanoise Jean Monnet avec les universités Lyon 1, Lyon 3 et l'ENS de Lyon, et la démission de la présidente Michèle Cottier. L'objectif poursuivi par ladite fusion est la création d'une université Lyon-Saint-Etienne de rang mondial, réunissant 140 000 étudiants sur les quatre établissements, et dont la gouvernance fait encore débat. L'Université Jean Monnet avait déjà obtenu du gouvernement un délai supplémentaire d'un mois en raison d'une forte opposition au projet. Ainsi, les statuts doivent être soumis au vote du conseil d'administration le 23 octobre prochain.

Ce lundi 28 septembre, d'après nos collègues de France 3, le Parquet stéphanois a ouvert une enquête pour "injure et diffamation". Celle-ci a été confiée à la sûreté départementale de la Loire.

Ce soir, un débat sera retransmis en direct pour évaluer les avantages et inconvénients de cette fusion, a annoncé Michèle Cottier : "compte-tenu du climat tendu et d'agressivité provoqué par le projet, le débat entre les "pour" et les "contre" sera filmé et pourra être suivi en direct par les 1 500 membres du personnel de l'UJM et ses 20 000 étudiants."

 

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