Après avoir hébergé une quinzaine de familles roms pendant trois ans, le dispositif d’insertion de Saint-Genis-les-Ollières touche à sa fin.
Depuis le 23 décembre 2015, une quinzaine de familles roms vivaient dans le camp de préfabriqués de Saint-Genis-les-Ollières, à l’Ouest de Lyon. Ce “village d’insertion” avait été ouvert sur le site de Chapolly pour accueillir les anciens habitants des bidonvilles qui avaient poussé à Villeurbanne, Saint-Priest ou encore Vaulx-en-Velin. Le dispositif, temporaire, consistait en la proposition d’un hébergement à ces familles, avec en contrepartie la scolarisation des enfants et la recherche d’un emploi, le tout couplé à un accompagnement social. Après avoir fait l’objet d’une vive opposition de la part de la mairie de Saint-Genis-les-Ollières ainsi que d’un certain nombre d’habitants, réunis au sein de l’association Chapolly, et subi diverses actions de militants d’extrême droite, le camp voit ses derniers jours arriver.
“Il ne s’agit ni d’un démantèlement ni d’une expulsion, précise la Préfecture du Rhône. Le dispositif était temporaire et touche à sa fin.” Quant aux familles, les travailleurs sociaux sont actuellement en train de leur trouver des hébergements temporaires, ou des logements autonomes auprès de bailleurs sociaux. Bien qu’aucune date n’ait encore été arrêtée, toutes les familles devraient avoir trouvé une solution d’ici la rentrée.