Dans un communiqué la maire du 1er arrondissement a indiqué qu'elle sera vigilante quant à l'avenir de la salle du 1er arrondissement cédé à travers un bail emphytéotique de 60 ans.
Dans un communiqué Nathalie Perrin-Gilbert, la maire du 1er arrondissement s'est dite “vigilante” quant au devenir de la salle Rameau dont l'exploitation a été confiée à la compagnie Phalsbourg. Satisfaite que la mairie n'ait pas vendu le bâtiment dans ce qu'elle a appelé “une grande braderie municipale, vendant tout azimut notre patrimoine commun depuis 2014”, l'élue municipale a tout de même considéré le projet de “très frileux et classique”. “Malgré des qualificatifs généreux, ce nouvel équipement sera essentiellement dédié à la vente (culturelle, alimentaire), et il contribuera à accélérer le processus de gentrification du 1er arrondissement”, a-t-elle souligné, regrettant que “d’autres propositions plus audacieuses et innovantes, associant largement les acteurs du territoire, permettant un accès libre à la majorité des locaux”, n'aient pas été retenues.
Comme nous l'écrivions la semaine passée, la compagnie Phalsbourg, gestionnaire de "The Village" à Villefontaine a été choisie avec le cabinet d'architectes Perrot & Richard, Cécile Rémond (architecte du patrimoine), pour un réaménagement de la salle de 500 à 840 places, avec un traitement acoustique, une reconfiguration de la scène et des balcons. Un espace de "culture court" au rez-de-chaussée avec lieu de vie, boutiques et animations culturelles va aussi être installé. Le bail emphytéotique sera d'une durée de 60 ans. L'objectif est d'organiser plus de 200 événements par an, avec concerts, cirques, conférences universitaires. Ce projet sera prochainement soumis au vote du conseil municipal.
elle craint la gentrificatipn des pentes...mais il y a helas longtemps que c'est fait, et elle en est l'incarnation
La gentrification des Pentes, je suis entièrement d'accord avec elle, mais c'est un peu fort de café de prétendre cela alors qu'elle a piloté le projet des Halles de la Martinière, à quelques mètres, haut lieu de la boboïsation, voulu comme tel, au vu de l'ambiance, des produits et des tarifs qui y sont pratiqués... Elle tente de ménager la chèvre et le chou : un électorat qui a les moyens et qui pense à gauche (et j'en fais moi-même parti), et une population précarisée, aujourd'hui à bout de souffle, qui n'a clairement plus les moyens de vivre dans les Pentes/Terreaux... La mixité sociale est-elle encore possible dans un arrondissement qui a pris 20% d'augmentation immobilière en 1 an ? Je voudrais y croire ...