Mardi 17 mai, sur le parvis de l’Opera national de Lyon, une manifestation s'est tenue en soutien aux enfants, civils et soldats qui ont souffert lors du bombardement de Marioupol, en Ukraine.
Le mot "enfants" devant le théâtre à Marioupol, en Ukraine, était clairement visible du ciel. Il a été écrit pour sauver les civils qui se cachaient à l’intérieur pendant le bombardement. Malheureusement, cela n’a pas aidé, les avions russes ont détruit le théâtre, le 16 mars.
A Lyon, le 17 mai même "mot" a était écrit devant l'Opera, pour rappeler que la "bataille de Marioupol n’est pas encore terminée". Pour les organisateurs de la manifestation, le but de cette action est d’attirer les regards du monde entier, et aider ceux qui ont survécu et ne peuvent pas s’échapper de la ville occupée : il s’agit les défenseurs qui tiennent leurs positions à l’usine métallurgique d'Azovstal.
D'après les données du 18 mai, des femmes, des enfants et des personnes âgées ont été évacués de l’usine. 53 militaires grièvement blessé ont été évacués à l’hôpital de Novoazovsk, dans la région de Donetsk. 211 autres personnes ont été évacués par un couloir humanitaire vers Olenivka (une commune de l'oblast de Donetsk). En revanche, des centaines militaires ukrainiens et les corps des soldats tués sont toujours encerclés par l’armée russe.
Lyon Capitale a pu rencontrer et interroger des manifestants.
Inna Mazur manifestante et photographe :
"J'ai déménagé à Lyon il y a deux ans pour faire mes études en Master. Dès les premiers jours de la guerre, je me suis mis à la recherche de différentes manières d'être utile à l'étranger : aide humanitaire, traductions, participation aux manifestations concernant l’Ukraine, etc. Maintenant, à l'étape finale, j'ai un projet de photo sociale qui s’appelle "Quand à la maison ?" J'ai rencontré les migrants venant de l’Ukraine qui sont maintenant à Lyon, je leur ai parlé et pris des photos d'eux. Objectif : en dire un peu plus sur la vie "d'après", comment ils s'adaptent et se retrouvent ici. J'espère publier les premières histoires la semaine prochaine. Je suis venue à la manifestation #SaveAzovstal avec la volonté de soutenir et de transmettre le message à la communauté française sur la situation critique à Marioupol. Ce sont des actions qui donnent un sentiment d'espoir pour certains changements, une sortie de l'impasse de ce que nous voyons maintenant sur Azovstal."
Diana Dimitrova organisatrice de la manifestation :
"J’ai dû quitter ma ville natale a cause de la guerre ! Maintenant je suis à Lyon, et il me semble que c’est mon devoir civique d’organiser de tels évènements. Au début, j'ai beaucoup souffert, d'habitude j'aide tout le monde, mais aujourd'hui c’est moi la victime et ce sont les gens qui m'aident. Quant au concept avec le mot « enfants » prés de l’entrée de l’Opera, j’ai emprunté cette idée a la photographe ukrainienne Kristina Kulakovskaya. Je pense que c’est un message fort qui peut résonner dans les cœurs des gens. "L’Ukraine c’est l’Europe". Cette guerre concerne tout le monde, car il s’agit d’un conflit qui enlève les vies… Je n’arrive toujours pas à imaginer, comment au 21e siècle a une époque civilisée, des nations entières peuvent être massivement tuées. Il est important de ne pas garder le silence sur ce qui se passe en Ukraine, en parler jusqu’au moment ou le conflit ce cesse. ""
Qu'en pense Mélenchon, envoi-t-on ou non des armes aux ukrainiens ?
Si l'on prend la peine de se connecter sur des sites autres que ceux contrôlés indirectement par le couple va t en guerre Biden--Zélinsky, on a une version totalement différente du conflit. Le rôle de la France est de favoriser les négociations , apporter des aides à ce pays , à la Pologne qui accueille un maximum de réfugiés....Fournir des armes c'est jeter de l'huile sur le feu, personne en France n'a de mandat pour ça. laissons ce rôle à celui qui y excelle bien à l'abri, loin d'Europe.
Marioupol, défendue par ce régiment Asov dont on connait les exactions,qui a su bombarder le Donbass depuis 2014 qui utilise les populations civiles pour se protéger, avait jurer de combattre jusqu'au dernier s'est finalement rendu après de nombreuses victimes.
"""Cette guerre concerne tout le monde, car il s’agit d’un conflit qui enlève les vies… """. Malheureusement sur notre planète où sévissent plus de 200 conflits, le lieu commun. C'est la pérennité pour marchands d'armes, et attiseur de haine, souvent les mêmes.