En partenariat avec des scientifiques et des acteurs de santé, la métropole recherche cent volontaires pour participer à une étude sur l'espèce invasive.
Afin de "mieux comprendre et repérer cet insecte tout petit mais très nuisible", la métropole lance l'opération de science citoyenne Mous'team. Et cherche pour cette "expérimentation sociale et scientifique" une centaine de volontaires.
Ils seront chargés d'installer chez eux des pièges "sans électricité" et "sans insecticides", dédiés à capturer des femelles moustiques tigres. Le but étant de "quadriller le territoire" grand-lyonnais.
À terme, l'objectif est de cartographier la présence de l'insecte venue d'Asie du Sud-Est sur le territoire. Mais aussi d'approfondir la connaissance sur d'autres espèces des moustiques.
Capture des moustiques prévue en septembre
Les participants recevront leurs pièges début septembre lors d'une réunion d'information. Ils les installeront pendant 3 semaines, puis les restitueront en octobre. Les résultats seront communiqués en janvier 2024. Pour s'inscrire, il suffit de répondre d'ici le 30 juin à un questionnaire sur le site jeparticipe.grandlyon.com. Parmi les conditions : habiter dans le Grand Lyon, avoir du temps en septembre, être majeur et disposer d'un espace extérieur. La métropole précise toutefois à ceux qui espèrent par là chasser le moustique-tigre de chez eux "n'est pas une campagne d'éradication".
Depuis le 1er mai dernier, l'ARS a placé la région Auvergne Rhône-Alpes sous surveillance renforcée contre le moustique tigre et les pathologies qu'il propage. Dans le Grand Lyon, l'insecte arrivé dans la zone depuis 2012 affecte désormais presque l'intégralité de la population. À l'échelle de la région, le phénomène concerne 66% des habitants.
Le moustique tigre est une espèce invasive particulièrement nuisible pour l’homme, qui réapparait chaque printemps et se développe jusqu’à l’automne. Très petit, vif, rayé noir et blanc, silencieux, il pique essentiellement le jour. Sa piqûre est douloureuse et sa présence tellement oppressante qu’elle finit par dissuader les habitants de profiter de leur extérieur.