Entre 30 et 40 jeunes occupaient depuis jeudi soir l'un des amphithéâtre de Sciences Po Lyon. Les forces de l'ordre viennent de faire évacuer les lieux.
Depuis jeudi soir, une quarantaine d'individus occupaient les locaux de Sciences Po Lyon dans le cadre d'un rassemblement pour la cause palestinienne. Ce vendredi matin, la direction de l'établissement a demandé aux forces de l'ordre de faire évacuer les lieux.
Une évacuation qui a duré quelques minutes et qui s'est déroulée dans le calme selon la préfecture du Rhône. Plus d'une vingtaine de CRS et de policiers étaient mobilisés pour évacuer les locaux. La CRS 83 et la compagnie départementale d'intervention de la police nationale du Rhône étaient notamment concernées.
Une occupation en soutien de la cause palestinienne
Des contrôles d'identités ont ensuite été effectués devant les locaux de l'établissement après que la quarantaine d'individus a été évacué.
Les étudiants étaient mobilisés depuis jeudi soir pour "soutenir la cause palestinienne" dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. L'occupation d'un des amphithéâtre de l'établissement avait été votée en assemblé générale jeudi soir, obligeant la direction de Sciences Po Lyon à fermer ses locaux pour la journée de vendredi.
"Occupation en soutien à la résistance palestinienne" pouvait-on notamment lire sur une banderole déployée dans le batiment aux côtés d'un immense drapeau palestinien. Deux jours auparavant, le mardi 30 avril, un rassemblement pour la cause palestinienne avait déjà eu lieu dans la cour d'honneur de Sciences Po Lyon.
Les Insoumis au soutien des étudiants
Dans la soirée de jeudi, Mathilde Panot, en meeting un peu plus tôt à Vénissieux, avait rendu visite aux étudiants. "Gloire à la jeunesse de ce pays qui défend notre humanité commune" avait scandé l'Insoumise sous les applaudissements des étudiants lyonnais. Rima Hassan, candidate LFI aux Européennes, s'était également rendue dans l'établissement avant le meeting organisé par les Insoumis dans le Rhône.
Des occupations qui se multiplient
Cette mobilisation au sein de l'établissement lyonnais s'inscrit dans un contexte de manifestations qui se sont multipliées ces derniers jours dans différents établissements d'enseignement supérieur partout en France. Le campus de Sciences Po Paris avait notamment été occupé, tout comme à Menton ou Strasbourg. A Paris, la direction de l'école avait annoncé avoir trouvé un accord avec les occupants pour abandonner toute poursuite disciplinaire en échange de la levée du blocage.
La gauche caviar médiatico-politique qui défile en se bouchant le nez, porte une lourde responsabilité quant 'à la dérive de l'antisionisme vers l'antisémitisme. LFI, populiste, électoraliste, est son "batard" (terme technique dixit Ruffin LFI). Ce populisme fascisant attise les haines, attirant les extrémistes communautaires. L'histoire se souviendra à jamais de ces islamofacsites: HEZBOLLAH/DAESCH/HAMAS/AQMI/BOKO.. Exiger un cessez-le-feu et en même temps allumer la mêche !
Des dirigeants de LFI et certains militants, n'ont toujours pas compris que le Hamas est ni plus ni moins un mouvement aux valeurs d'extrême droite.
Le Hamas est-il résistant ? Qui occupe qui ? Au final, ce sont les marchands d'armes qui se frottent les mains, et le gouvernement d'extrême droite actuel d'Israël n'a pas "réussi" à défendre les kibboutz de gauche où ont été commis les massacres abominables.
Quant à l'occupation d'universités... une bien maigre action pour influer sur la paix, nous les français 2ème exportateur mondial d'armements...
Seul un monde postmonétaire peut apporter la paix, loin des conflits d'intérêt pour le fric, et grâce à une démocratie réelle directe.
Hamas "d'extrême droite" et kibboutz de gauche. Un rappel de cette gauche libanaise, massacrée par le Hezbollah pro iranien, alors qu'elle l'avait politiquement soutenu !