Vendredi 12 janvier, l'Agence Régionale de Santé d'AuRa a annoncé la signature d'une nouvelle convention "en faveur de l'école inclusive", valide jusqu'en 2028. Une première convention avait été signée pour la période 2016-2022.
Vendredi 12 janvier, l'ARS (Agence régionale de santé) AuRa a signé, avec quatre autorités académiques, une nouvelle convention "en faveur de l'école inclusive". L'objectif ? "poursuivre le déploiement d’offres adaptées aux besoins spécifiques des élèves" notamment à travers des "offres adaptées en cas de difficultés d'expression comportementale, de polyhandicap, de trouble sensoriel ou de trouble du neuro-développement" avec un axe particulier pour les élèves autistes.
Vers plus de communication avec les collectivités ?
Parmi les autres axes cités, le "renforcement de la concertation avec l’ensemble des parties prenantes de l’école inclusive", soit les usagers, les MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées), ainsi que les collectivités territoriales, les acteurs de la formation professionnelle, les établissements de l’enseignement supérieur et la recherche. "L’accent sera mis sur l’observation des besoins des élèves en situation de handicap et sur la communication sur les
réponses mobilisables, apportées de façon coordonnée, par l’ensemble des acteurs concernés", annonce l'ARS.
Grenoble et Clermont-Ferrand impliqués
Cette convention a été signée par Cécile Courreges, directrice générale de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Olivier Dugrip, recteur de la région académique, Hélène INSEL, rectrice de l’académie de Grenoble, Karim Benmiloud, recteur de l’académie de Clermont-Ferrand et Bruno Ferreira, directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt la 2e convention thématique en faveur de l’école inclusive.
60 000 enfants en situation de handicap scolarisés en AuRa
Une première convention similaire avait été signée sur la période 2016-2022. "En 2023, en Auvergne-Rhône-Alpes, près de 60 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire, a annoncé l'ARS. Pour comparaison, en 2017, ils étaient un peu plus de 40 000", soit une progression de 35,4 %, légèrement supérieure à celle notée au niveau national, d'après l'organisme.
