Cet été, alors que les épisodes de canicule se succèdent à Lyon, les Lyonnais ne sont pas les seuls à accuser le coup de la chaleur. Partout dans la métropole de Lyon la végétation et la bidoviersité souffrent des conséquences d’une grave sécheresse en cours depuis plusieurs mois et dont les effets sont accentués par la canicule.
Les cours d’eau à sec, l’herbe jaune et cassante des parcs, qui disparaît peu à peu en laissant apparaître la terre, ou encore les feuilles jaunies et desséchées de nombreux arbres qui donnent un air d’automne à Lyon en plein mois d’août sont autant de stigmates de la sévère sécheresse qui touche la Métropole de Lyon cet été. "On est sur un niveau de sécheresse jamais connu au XXe siècle", alerte Pierre Athanaze, le vice-président de la Métropole de Lyon chargé de l’environnement.
"Nous sommes maintenant sur un cycle de sécheresse qui va se reproduire régulièrement, donc dire que c’est exceptionnel c’est nier ce qu'il se passe", Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon
Pour trouver trace des dernières grosses précipitations au niveau local, il faut remonter au mois de juin selon l’élu. Un apport qui a "fait du bien à la végétation", mais qui se révèle très insuffisant alors que le territoire est dans un "état de sécheresse depuis février, après un hiver moyennement pluvieux". À entendre Pierre Athanaze, la situation est désormais "catastrophique" dans la Métropole de Lyon en raison de la récurrence des épisodes de sécheresse des dernières années, combinés cette année à la canicule.
Lire aussi :Sècheresse dans le Rhône : la cellule interministérielle de crise activée
Le niveau du lac de Miribel Jonage baisse
Des arrêtés limitant l’utilisation de l’eau ont donc été pris par la préfecture du Rhône dès le mois de juin pour préserver la ressource. En l’absence d’amélioration, les mesures ont été renforcées fin juillet, les autorités imposant de nouvelles contraintes aux particuliers, aux professionnelles et aux collectivités de l’axe Saône. Depuis ce passage en alerte renforcée l’arrosage des pelouses et massifs fleuris "est interdit" et celui des terrains de sport "limité". Par ailleurs, ces règles imposent "une réduction de 50 % des prélèvements pour les usages industriels et l’irrigation agricole est soumise à des contraintes horaires".
L'Yzeron est totalement sec ! Photo prise à Beaunant (Sainte Foy) par @Weather_France. La sécheresse historique va se poursuive tout au long de la semaine prochaine avec une nouvelle probable canicule (à confirmer). pic.twitter.com/t1mmhwwikr
— Lyon Météo (@LyonMeteo69) August 7, 2022
Par endroit la situation en devient même critique, comme sur les bords de l’Yzeron ou du Garon où les conséquences sont "catastrophiques pour la biodiversité" en l’absence d’eau. Placé en en crise sécheresse le 28 juillet, le niveau d’alerte le plus haut, les deux cours d’eau qui passent sur la métropole sont à sec par endroits. Au niveau des nappes phréatiques, celle de l’Est lyonnais, qui alimente en grande partie le lac de Miribel Jonage, aurait déjà "perdu à peu près 20% de son niveau, c’est énorme", confie Pierre Athanaze. Le plan d’eau très apprécié des Grands Lyonnais, lui, a vu son niveau baisser de "20 cm en un mois", selon Calvin Simeone, un technicien du grand Parc charge de s'occuper des fleurs, des forêts et plus généralement de l'environnement de cet espace classé en zone Natura 2000.
Lire aussi :
- Rhône : les bassins versants du Garon et de l’Yzeron placés en crise sécheresse
- Lyon : l’alerte sécheresse activée sur les territoires situés en bord de Saône
Les conséquences de cette sécheresse combinée à la canicule ne se font pas ressentir dans les robinets des Grands Lyonnais, qui devraient être épargnés pour le moment, la ressource en eau potable du territoire dépendant à 90% de la nappe du Rhône. Cela n'est toutefois pas figé dans le temps puisque selon la Métropole, "les modélisations indiquent une baisse des débits moyens du Rhône située entre 10 et 40% à horizon 2050".
En revanche la biodiversité, elle, est déjà en péril. "Beaucoup de plantes n’ont pas fleuri du fait de la sécheresse et c’est catastrophique pour les insectes pollinisateurs et notamment les bourdons et les papillons qui n’ont rien à manger depuis avril-mai", insiste Pierre Athanaze, en précisant que cela pourrait avoir de lourdes conséquences sur les prochaines floraisons. À cela s'ajouteraient des pertes à venir sur les végétaux plantés cette année, encore difficiles à quantifier, mais qui pourraient s’élever cette année à 5% contre 2 à 3% habituellement.
Trouver un nouveau modèle d'agriculture
Une prédiction qui semble irréversible pour cette année, les collectivités semblant surtout vouées à essuyer les pots cassés. "Ça ne sert à rien de s’agiter quand on a la tête dans le mur, c’est trop tard. C’est bien avant qu’il faut agir pour éviter la sécheresse et la canicule. Si ce que l’on fait au niveau de la Métropole depuis 2 ans avait été lancé il y a 15, 20 ou 30 ans on en serait pas dans la situation d’aujourd’hui. Il faut désinpermabiliser, végétaliser, changer les cultures agricoles, arrêter de subventionner le maïs pour faire autre chose et aider les agriculteurs à consommer moins d’eau, c’est indispensable", liste le vice-président de la Métropole de Lyon.
"Pour inverser les températures, avoir plus d’humidité de l’air et donc plus de pluie il faut agir sur des territoires suffisamment vastes", Pierre Athanaz, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de l'environnement
C’est ce qu’a notamment entrepris le Grand Parc depuis une dizaine d’années en réduisant la part de maïs cultivé sur ses 400 hectares de terres agricoles exploitées par 15 agriculteurs. D’une centaine d’hectares il y a dix ans, la culture du maïs a été réduite à une vingtaine sur ce territoire, car "sa production était trop exigeante en eau", justifie Catherine Creuze, la présidente du Syndicat mixte de l'île de Miribel Jonage. Désormais, la culture du colza et du blé noir est privilégiée.
C’est ce genre de virage que le président de la métropole de Lyon, Bruno Bernard souhaite impulser, sur le territoire de la collectivité. "La moitié de la consommation en eau est liée à l’agriculture, donc si on ne traite pas la question de la production agricole nous n’arriverons à rien. On ne peut plus avoir une agriculture aussi consommatrice en eau. On se doit d’avoir des productions adaptées au climat. Il ne faut pas s’habituer, il faut agir et s’adapter, ce sujet doit être pris à bras le corps par le gouvernement", insiste l’élu écologiste alors qu'en date du 8 août 93 départements français sur 96 sont touchés par la sécheresse et que 57 se trouvent en crise.
En attendant, les stigmates et les conséquences de la sécheresse dans la Métropole de Lyon devraient continuer de s’accentuer dans le prochains jours, un nouveau pic de chaleur étant annoncé pour la fin de semaine. À l'horizon, pas l'ombre d'un nuage chargé des gouttes de pluie salvatrices pour la terre et la biodiversité.
Lire aussi : 33 °c attendus à Lyon ce lundi, avant un nouveau pic caniculaire
Ne pas déranger Macron, il prétend être en vacances.
Il se détend dans son canoé à Brégançon, en prévision de la rentrée !
Le "dérèglement climatique" est un ensemble.
Oui, l'agriculture actuelle orientée par la FNSEA est dangereuse pour l'avenir, parce qu'elle est "productiviste" (principe de l'exploitant agricole et non du paysan), donc il faut des monocultures pratiques à ramasser avec des engins à pétrole, ce qui nécessite (faute de biodiversité) de mettre des tas de produits chimiques anti-ravageurs, des engrais chimiques qui finissent par tuer totalement les sols, etc.
La solution on la connait depuis longtemps : la permaculture, l'association des plantes, la diversité. Seulement ça, c'est INCOMPATIBLE avec le monde du fric, parce que ça exige + de connaissances des plantes (l'éducation, la formation coûtent cher), parce que surtout ça exige beaucoup + de main d'oeuvre qu'une grosse machine pilotée par GPS.
Et donc, le champs respectueux des équilibres n'est pas rentable monétairement par rapport aux champs en mono-culture.
(Malgré le fait que les champs respectueux engendrent + de production au mètre carré).
La métropole est postmonétaire ? 😀 Surtout pas !
Elle continue à bétonner toujours plus malgré le blabla politique.
Pour le gaspillage énergétique, est-ce que la métropole impose des bâtiments neufs aux normes passives ?
TOUJOURS PAS !
Une honte. Et hypocritement ils se plaignent de l'héritage des précédents...
Pour la vie en ville, est-ce qu'ils ont efficacement mis en place le dernier KM de livraison à vélo ?
TOUJOURS PAS !
mais ça fait de la communication avec des "bateaux de transport dernier km" totalement inefficaces. Pourtant on a des trains, on a des bâtiments proches de gares déjà adapté à cette transition, on a le réseau des trams...
Mais le fric pourrit tout et les conflits d'intérêt continuent à détruire l'avenir.
La "campagne des panneaux solaires" ?
Du blabla ! D'une part ces panneaux lorsqu'ils sont photovoltaïques sont polluants à la fabrication, d'autre part, même sur le toit du bâtiment de la métropole, AUCUN PANNEAU SOLAIRE ! Alors que le toit est plat et permet cette production.
Des éoliennes à LYON ?
Il n'y en a qu'une seule ! Et pas super bien placée ! Alors que le vent est très souvent présent dans notre vallée du Rhône et à Lyon.
L'hydrolien ?
Des expérimentations, autrement dit du blabla. Alors que le Rhône et la Saône déplacent beaucoup d'eau même en période de sécheresse.
Les déplacements en ville ?
Du 30 km/h ! Ha ha. Mais toujours avec des moteurs qui polluent l'environnement de tous, toujours avec du bruit, etc !
C'est l'interdiction pure et simple des voitures individuelles en ville qu'il faut avoir le courage de proclamer face à cet empoisonnement généralisé !
La "liberté" ce n'est pas nuire à la santé des autres.
Mais pour cela, il faut remettre à plat l'organisation de notre société, faire en sorte de ne plus concentrer des lieux de travail qui poussent aux déplacements pendulaires inutiles !
Et encore une fois, qu'est-ce qui gêne cette "intelligence" (de ne plus faire 10, 15, 20 km pour se rendre à son travail et faire ces déplacements inutiles) ?
LE FRIC ! Les taxes des entreprises, les taxes sur le pétrole, les prix de l'immobilier, etc.
Tout n'est que magouilles dans ce monde.
Parce que l'individualisme est exacerbé par le porte monnaie de chacun.
La sécheresse n'est probablement pas encore assez "catastrophique" pour que l'humain arrête de faire des conneries et prenne le temps de réfléchir à tout ça.
Et lorsque ce sera vraiment la catastrophe, il sera tellement paniqué que son cerveau ne sera plus apte à trouver ou comprendre les réponses.
GAME OVER 🙂
Sauf à agir pour une société... (vous connaissez la suite).
Dans la liste précédente des "choses à faire" et que même les écolos ne font pas, il y a évidemment : les transports en commun gratuits, qui est la seule façon de lutter efficacement contre l'usage de la voiture individuelle (occupée par 1 seule personne la plupart du temps).
**"Nous sommes maintenant sur un cycle de sécheresse qui va se reproduire régulièrement, donc dire que c’est exceptionnel c’est nier ce qu'il se passe",** il a donc hérité de la grenouille d'Albert Simon.!! Personne ne nie jamais l'évidence ce sont ces prédictions infondées sur des projections à 50 ou 100 ans qui sont en cause , Commençons à ne plus encourager la procréation 8 milliards d'humains aujourd'hui la Terre devra nourrir et abreuver 10 milliards en 2050. Ce ne sont que des faits vérifiables pas des discourt politique de circonstance.
Un beau mensonge que le vôtre, car ceux qui détruisent la planète, qui "mangent" ses ressources (5 fois ce que la planète peut renouveler comme ressources), ce sont ceux qui n'ont qu'un ou deux enfants (à peine le renouvellement), c'est à dire : les pays occidentaux, les pays riches,
pas les pays pauvres avec beaucoup d'enfants.
Pays riches qui évidemment pillent les pays pauvres, un "souvenir" des colonisations chères à Monsieur Galapiat.
🙂
Dixit Abo**** lorsque ce sera vraiment la catastrophe, il sera tellement paniqué que son cerveau ne sera plus apte à trouver ou comprendre les réponses.*** Un homme d'expérience lui même déjà frappé du phénomène.
Vous considérez que la permaculture est la solution pour l'agriculture.
Il me semble que vous limitez l'agriculture au maraichage.
Quelques exemples pour mieux expliciter mon propos
Avez vous connaissance de production de céréales (blé, etc) en permaculture permettant par exemple de produire ensuite du pain, des pates, etc ?
Idem pour le riz ?
Idem pour la betterave pour le sucre ?
Ou encore le tournesol, le soja, etc pour les huiles ?
- La culture du riz en "permaculture" est possible sans pesticides, avec des oiseaux qui mangent les parasites et produisent l'engrais. (canards).
- Les céréales peuvent être cultivées avec d'autres graines, en utilisant les "tris" par grosseurs de graines. Mais c'est surtout "les grands champs sans aucune haie" qui posent problème. Et ces grands champs sont aux mains des céréaliers FNSEA. Le fric est toujours un chantage.
- La betterave pour le sucre, doit disparaître ou presque, car la production de sucre actuel est ultra nocive pour la santé. Et ce qu'il y a de "drôle" c'est que les pesticides obligatoires avec la betterave, tuent les abeilles qui produisent... un bien meilleur sucre.
Etc.
Mais la permaculture c'est aussi et surtout une remise à plat pour comprendre les interactions. Loin des magouilles du fric qui font croire que "telle chose (nocive) est obligatoire".
- La manière de cultiver le riz que vous évoquez n'a rien à voir avec la permaculture.
- idem pour les céréales
- idem pour la betterave où votre seul argumentaire à la nocivité mais en aucun cas la technique de culture.
Votre vision de l'agriculture au travers du seul prisme de vos convictions est réduite et manque de vécu.
Signé : un fils de paysans qui pratiquaient la polyculture à dominante production laitière jusqu'au début de années 1980.
- le riz : pourtant c'est méthode qui respecte la nature sans intrants chimiques.
- cultiver des céréales en même temps que d'autres plantes sur un même champs, c'est cela qui permet l'échange entre les plantes, contrairement aux monocultures.
C'est cela la "permaculture".
- la betterave est une culture problématique et le sucre est un problème de santé publique.
Libre à vous de continuer à vouloir tant de sucre et donc d'imposer des produits chimiques qui exterminent les abeilles et des insectes (avec les autres petits animaux qui mangent ces insectes).
- la polyculture n'est pas la permaculture.
La polyculture c'est plusieurs productions différentes dans une même exploitation.
La permaculture c'est plusieurs productions différentes ET COMPLEMENTAIRES, sur une MÊME PARCELLE (sur les même mètres carrés)
- L'idéologie FNSEA on constate ce que ça donne tous les jours... Et on va le payer dans un avenir très proche à cause de la mort des sols.
Prenez le temps de lire avant d'affirmer
Je ne vous ai jamais dit que la polyculture était de la permaculture
J'ai juste dit que je suis le fils de paysans qui pratiquaient la polyculture !!!
Pour votre information sachez que la polyculture pratiquée à l'époque dans ma région d'origine visait avant tout à produire toute l'alimentation requise pour les animaux de la ferme dont la vente du lait et de la viande assurait les maigres revenus. Il y avait aussi la production maraichère pour la famille et les proches.
Le tout dans une région de bocage non remembrée.
Je vous ai parlé "permaculture" et vous avez répondu "polyculture" dans votre commentaire du jeudi 11 Août 22 à 9 h 42.
J'ai donc précisé que votre allusion "polyculture" n'avait rien à voir avec la problématique.
(pourquoi avez-vous utilisé "polyculture" dans votre réponse ?)
Prenez le temps de relire et vous verrez que ce n'est pas une allusion mais j'ai signé mon commentaire en précisant mon expérience personnelle en matière d'agriculture.
Finalement l'expérience n'est pas toujours en phase avec vos convictions.
ladepeche.fr/2022/08/15/secheresse-la-permaculture-au-bord-du-precipice-10489156.php
Merci pour le lien vers l'article.
Donc, il n'arrive pas à être "rentable" monétairement. Ce qui n'a rien à voir avec la productivité.
Et il fait le choix de laisser la faune se servir. (quelle faune ? Moyens pour défendre sa production de manière passive ? L'article ne creuse aucun problème soulevé.)
Votre exemple n'est donc qu'un "contre feu" qui ne donne pas de solution au problèmes actuels de l'agriculture conventionnelle et polluante.
Au moins celle là ne détruit pas les ressources et n'est pas basée sur le pétrole.
Ce n'est pas moi qui affirme : "La solution on la connait depuis longtemps : la permaculture, ..."
Je n'ai pas nous plus dit que l'article donnait des solutions mais juste qu'il donnait un retour d'expérience qui n'était pas en phase avec votre affirmation sur "la solution"
Et je continue à affirmer que "la solution pour nourrir la planète c'est la permaculture".
Evidemment avec une économie postmonétaire, sinon la "rentabilité" financière continuera à faire que les agriculteurs se suicident parce qu'ils ne s'en sortent pas financièrement, continuera à baser notre alimentation sur le pétrole (intrants (engrais et autres produits), machines énormes, etc) ce qui est une orientation mortelle pour l'humanité.
(Une orientation soutenue par la FNSEA).
L'article que vous avez donné est donc parfaitement en phase avec la solution, même s'il faut savoir que des problèmes de production existeront toujours si on ne fait pas attention.
Autant on trouve des retours d'expérience sur la permaculture autant on n'en trouve pas pour votre économie postmonétaire sauf si vous nous donnez des exemples documentés.
Si vous voulez des "retours documentés", commencez par concevoir cette société dans votre tête.
Car la 1ère barrière est là.
Pour ce qui est du "concret" en démonétarisant des biens, c'est en cours.
Tout sera communiqué lorsque votre économie s'effondrera. Pas avant. Sinon vous êtes capable de dire que ce sera de notre faute ! 😀
Désolé je suis un fils de paysan qui a les pieds bien ancrés dans la terre donc j'ai du mal à concevoir une société en ayant si peu d'informations concrètes.
Promis j'ai regardé votre site sur internet mais je n'ai pas trouvé de retour d'expérience.
Dites nous où c'est en cours !!!
La pensée n'est pas "concrète" pour vous ?
Pas étonnant qu'on marche sur la tête, (même si c'est sur le sol comme vous dites).
Pour l'adresse précise, non, vous n'y aurez pas accès. C'est réservé à ceux qui ont compris qu'un système monétaire n'a aucun avenir serein. C'est à eux que seront fournis librement les biens produits, pas à ceux qui sont en adoration devant le dieu monnaie ! 😀
Commencez par savoir marcher avant de courir.
C'est quand même bizarre qu'en tant que "fils de paysan", vous n'ayez pas compris que la terre n'a pas besoin d'argent pour produire...
ça vient d'où votre certitude que sans monnaie il ne peut pas y avoir de société humaine ?
J'ai dit "j''ai du mal à concevoir une société en ayant si peu d'informations concrètes." et vous le traduisez par :"La pensée n'est pas "concrète" pour vous ?
Pas étonnant qu'on marche sur la tête, (même si c'est sur le sol comme vous dites)."
Pas étonnant qu'il soit si compliqué de dialoguer tant vous déformez les propos des autres.
Pour finir je prends bonne note de votre refus de communiquer des informations sous prétexte que je suis selon vous un adorateur du dieu monnaie
Je ne déforme pas vos propos, je les traduis en enlevant votre hypocrisie.
Les informations sont toutes disponibles (sauf celles qui relèvent de la sphère privée) sur le site :
notre - futur . fr (sans les espaces), ainsi que sur d'autres sites de collectifs postmonétaires.
Comme d'hab, c'est vous qui essayez de faire un "procès d'intention".
Pendant ce temps, l'agriculture de la FNSEA continue à détruire les sols avec les intrants chimiques, une culture sans arbre avec des champs monoculture à perte de vue.
Je pense que vous déformez mes propos.
Je parle la même langue que vous et il n'y a pas besoin de traduction.
Je me répète même après avoir lu votre site de référence je n'ai pas trouvé d'exemple concret d'applications de vos principes.
Votre refuge derrière la sphère privée n'a pas vraiment de sens quand on fait la promotion d'une nouvelle société.
Si ça a un sens.
Tant pis s'il vous échappe comme vous échappent les arguments postmonétaires.
Continuez bien à défendre le monde actuel, pollueur, destructeur, le monde prochain ne pourra voir le jour sans l'effondrement du vôtre (et contrairement aux "révolutionnaires", nous n'aurons rien à faire).
🙂
Oui il m'échappe complètement !!!
Je n'ai pas votre intelligence pour comprendre qu'il est logique de vous refusez de communiquer des éléments factuels sur un nouveau type de société dont vous ne cessez de vantez les mérites.
Surement un manque dans mon éducation !!!
Votre mépris qui se cache derrière votre "je n'ai pas votre intelligence pour comprendre"
fait illusion pour qui ?
Personne. (si, en fait pour ceux qui ne comprennent pas la mécanique des émotions et leurs manipulations).
Commencez par contre-argumenter les problématiques insolubles d'un système monétaire :
-"rotation monétaire obligatoire qui entraine l'obsolescence programmée",
- "croissance du PIB obligatoire pour payer les intérêts bancaires et les marges commerciales, mais cette croissance obligatoire entraine la destruction de toutes les ressources sur cette planète",
- "nivellement des connaissances parce que ça coûte moins cher d'avoir des citoyens avec peu de connaissances, que des citoyens aux connaissances nombreuses, qui en plus pourraient se passer de "chef" et réclamer une réelle démocratie, directe.
Ensuite on reparlera du lieu pour que là encore vous ayez "matière à mépris". 🙂
Vous vous prenez pour un chevalier blanc, mais vous êtes un défenseur du système économique qui détruit et détruira tout jusqu'à la dernière goûte.
En attendant vos contre-arguments... 🙂
Pourquoi n'acceptez vous pas simplement de répondre à ma demande qui n'a pas changé au fil de cette discussion ?
Je connais vos propos pour les avoir lus à plusieurs reprises déjà.
Je vous demandais de produire des exemples documentés.
Vous avez de suite refusé mais pour une fois vous annonciez :
"Pour ce qui est du "concret" en démonétarisant des biens, c'est en cours."
Malheureusement depuis impossible d'en savoir plus sur ce qui est en cours.
Comme je l'ai dit je suis fils de paysan et j'ai besoin de concret pour assimiler.
Comme déjà écrit plusieurs fois :
la pensée, c'est du concret.
Commencez par là et dites nous ce que vous pensez "faux" dans nos analyses économiques.
Et si on ne vous donne pas d'infos sur ce qui est du "terrain", c'est pour ne pas que les magouilleurs nous mettent des battons dans les roues.
Vous êtes paysans, donc vous savez ce que sont les magouilles d'immobiliers et de terrains 🙂
Et inutile de vous faire passer pour un "simplet", vous êtes un supporter du monde actuel qui détruit tout en connaissance de causes.
Ce qui est pratique avec vous c'est que vous déformez à l'envie mes propos pour vous permettre de répondre à des questions qui ne vous sont pas posées.
Pour ma part, la pensée n'est pas nécessairement concrète mais j'ai surement tord puisque vous affirmer qu'elle l'est de fait.
Relisez bien et vous verrez que je n'ai jamais dit que je suis paysan mais fils de paysan
Pour les magouilles dont vous affublez les paysans, sachez qu'un certain nombre sont des fermiers. C'était le cas de mes parents.
Expliquez moi en quoi les fermiers seraient des magouilleurs immobiliers et de terrains ?
Je ne peux que regretter votre refus de communiquer par des exemples concrets sur la société idéale dont vous êtes un ardent promoteur par les écrits.
Je n'ai pas écrit que les paysans étaient des magouilleurs, j'ai écrit qu'ils connaissent les magouilles lorsqu'il s'agit de terrains.
Vous savez, par exemple ceux qui prennent ces terrains agricoles pour les transformer en terres constructibles et faire la culbute financière...
Vous connaissez aussi les "contrats poignées de main" qui sont difficilement traçables mais qui ont un impact sur l'usage des terres ?
Bref,
oui, "fils de fermier", donc vous devez connaître tout ça.
Et donc comprendre pourquoi tout cela n'est pas actuellement médiatisé pour pouvoir "acheter des terres légalement sans avoir sur le dos des personnes malveillantes". 🙂
Dommage que vous, vous ne répondiez pas aux problèmes exposés (et impossibles à résoudre) liés à l'usage de monnaie.
Vous ne seriez pas malveillante j'espère ? 🙂
L'affectation des terres est depuis longtemps déjà réglementée au travers des POS et désormais des PLU.
Vous considérez qu'il s'agit de magouilles, c'est votre manière de voir les choses.
A chaque changement dans un POS ou un PLU il y a enquête publique.
Je pense plutôt que cela a permis de limiter les excès et de préserver en partie les terres agricoles.
Mais comme vous le savez les fermiers ne peuvent pas avoir un quelconque intérêt dans ceci puisque par définition un fermier est un paysan qui n'est pas propriétaire de ses terres. Pour eux dans tout les cas c'est la perte de leur outil de travail quand des terres agricoles deviennent constructibles.
Le fermier a des droits sur les terres qu'il exploite même sans être propriétaire, amenant à négociation obligatoire si le propriétaire veut récupérer la terre. Sans son accord, rien ne se fait.
Ceci non pas pour dire que "le fermier est responsable de tout", mais juste pour replacer les différents pouvoirs sur la terre agricole.
Dommage que vous, vous ne répondiez pas aux problèmes exposés (et impossibles à résoudre) liés à l'usage de monnaie.
Vous ne seriez pas malveillante j'espère ? 🙂
Votre vision des "droits" du fermier n'est pas conforme à la réalité que j'ai connu.
J'ai même eu un doute sur le fait qu'un changement ai eu lieu dans ces baux.
Après vérification il n'en ai rien et je vous laisse prendre le temps de lire ici :
entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F31643
L'exemple que j'évoquais du changement de classification des terres (passage d'agricole à constructible) est bien une des causes de résiliation du bail moyennent un respect des règles de résiliation et une contrepartie financière.
Si cette contrepartie est refusée par le fermier c'est le président du tribunal paritaire des baux ruraux qui en fixe le montant.
"En suivant votre suprême analyse" "Vous viviez dans quel monde?" sic/sick !
jeudi 4 aout, je quitte l'A46 venant de A47, direction Chuzelle, je prends donc RN7, il est 09h00 le soleil brille un arroseur hydraulique est à l’œuvre pulvérisant quelques ?? m3 vers le ciel , impossible de ne pas le voir, Bien entendu il arrose du maïs. de retour une heure plus tard , idem. Ce qui choque,vu la veille à la TV un pépé surpris à arroser ses quelques pieds de tomate à la main par l'autorité sera convoqué chez le juge
Grâce à votre consommation de pétrole (autoroute etc), le climat se porte mieux ! 😀
(Oui oui, les bateaux polluants etc...)
Et pour l'arrosage, apparemment la FNSEA a plus de pouvoir qu'un pépé. Devinez les différences entre ces deux agents économiques ?
***un "souvenir" des colonisations??**ma carrière s'est résumée à servir la nation,fin d'un conflit et plus!! (,pendant que d'autres y échappaient) puis celui d'un technicien d' industrie lourde accédant à la hiérarchie en améliorant ses connaissances mais engagé pour le monde du travail , soutenant toujours le progrès scientifique face aux hurluberlus de tous bords. J'ai aussi reçu une éducation, n' avoir plus que le nombre de bouches que l'on peut nourrir , que l'état n'est pas là pour se substituer aux parents défaillants. j'ai vu ces grands pays alors qu'ils étaient ***exploités** par l’infâme colonisateurs,, riches, prospères, où l'aide apportée améliorait la vie au quotidien; je les ai revu plus tard indépendants devenus misérables, leur descendance forcés de s'expatrier , Le nouveau colonisateur arrivé bien moins généreux que celui qu'ils avaient virés.
Pour un jugement impartial , sortir de son milieu , faire son expérience autre que de tenter une petite promo élective ,( l'échouer). Défendre ta théorie grotesque.
Votre carrière est celle d'un pro-nucléaire qui laisse en héritage des déchets nucléaires ingérables (dômes des centrales qui finiront par se fissurer bien avant la fin de leurs mortelles radiations internes, par exemple)
La colonisation n'a pas "apporté du bien être aux populations" mais seulement à une toute petite partie des populations. Partie que l'on a ensuite mis en interface entre les colons et "la populace".
Et lorsqu'il y a eu décolonisation, c'est "cette élite qu'on avait éduqué pour servir les colons" qui est restée en place, à grands renforts de ventes d'armes de LA FRANCE (toujours dans le trio de tête des vendeurs d'armement dans le monde) avec les élections la plupart du temps truquées évidemment.
Et enfin, le progrès scientifique ne doit pas détruire, empoisonner, sinon c'est juste "un bluffe commercial" et ça n'a rien de réellement scientifique.
Or c'est ce qu'a fait la plupart des "progrès scientifiques industriels" : pollution, destruction irrémédiable des ressources.
Les serviteurs de l'obscurantisme, c'est eux.
Tout ça "pour vendre". Et vous soutenez ce monde là.
Honteux.
Trop lessivé (cerveau) pour pouvoir s'ouvrir à une culture technologique, le temple solaire à oublié des adeptes.
Contrairement à vous ne ne suis pas un obscurantiste qui refuse de voir l'empoisonnement irrémédiable généré par l'industrie.
Et la technologie, elle est à connaître, mais je préfère la lowtech-opentech, bien plus adaptée à la réalité du terrain, et qui n'entraîne ni guerre coloniales, qui exclusions à cause des brevets et autres.