Ce lundi 18 décembre, sept lycées de la métropole de Lyon sont en grève afin de dénoncer le manque de personnel en prévision de la rentrée 2024. Un rassemblement était organisé à 11 heures devant le rectorat.
Ce lundi 18 décembre, sept lycées des quartiers populaires de la métropole lyonnaise sont en grève et se sont donnés rendez-vous avec les syndicats CGT, SNES et SUD de leurs établissements devant le rectorat à 11 heures, dans le 7e arrondissement de Lyon. Les lycées concernés par cette grève sont les lycée Brel et Sembat de Vénissieux, les lycées Brossolette et Faÿs de Villeurbanne, le lycée Camus-Sermenaz de Rillieux, le lycée Doisneau de Vaulx-en-Velin et le lycée la Martinière Montplaisir de Lyon.
Demander une éducation prioritaire
Les derniers résultats du Programme International pour le Suivi des Acquis (PISA) publiés le 5 décembre dernier sont plutôt inquiétants. La France se situe désormais à la 23e place, à peine au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Dans leur communiqué commun, les professionnels des lycées en grève affirment que ces résultats sont la conséquences des inégalités sociales qui touchent ces établissements. "Il y a 113 points d'écart entre les élèves de 15 ans les plus favorisés et les plus défavorisés socialement", expliquent-ils. Une situation qui s’expliquerait aussi par un manque d’enseignants dans ces quartiers populaires. "Les lycées de quartiers populaires sont exclus des dispositifs de l'éducation prioritaire, ce qui veut dire que l’Éducation nationale a sacrifié sciemment les élèves des milieux populaires au nom de la réduction des dépenses publiques", dénoncent-ils toujours.
"Si l’administration a fait la sourde oreille au début, force est de constater qu’elle ne nie plus les spécificités de nos établissements. Nous sommes déterminé-es à nous battre pour donner à nos élèves toutes les chances auxquelles ils et elles peuvent légitimement aspirer"
Communiqué des établissements en grève ce lundi 18 décembre
Ainsi, cela se traduirait par des classes surchargées, allant jusqu’à 37 élèves dans certains établissements, mais également par un manque de personnel. "Enseignant-es évidement mais aussi infirmier-ère-s, CPE, AED, assistantes sociales, sans parler des postes d’AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap)".
Laurent Hauser, professeur d’histoire au lycée Brossolette de Villeurbanne, espère que la parole portée lors de cette mobilisation sera écoutée par le rectorat. "Aujourd’hui, il y a le Conseil Social d’Administration concernant les prévisions d’effectifs pour 2024. Le rectorat semblait nous avoir écoutés, mais il semblerait qu’il soit parti sur les mêmes prévisions que les années précédentes, ce qui n'est plus possible". Ce lundi, les professionnels de ces lycées demandent donc à l'Académie de Lyon des moyens d’éducation prioritaire.
Réduire la taille des classes
Cela se traduirait par des classes "de 25 élèves en seconde et en séries technologiques et de 30 élèves dans les séries générales", "une allocation progressive des moyens (APM) portée à au moins 50 heures", et que ces lycées soient prioritaires dans le recrutement de personnel. "Si l’administration a fait la sourde oreille au début, force est de constater qu’elle ne nie plus les spécificités de nos établissements. Nous sommes déterminé-es à nous battre pour donner à nos élèves toutes les chances auxquelles ils et elles peuvent légitimement aspirer", conclut le communiqué.
De son côté, le rectorat n'aurait pas souhaité recevoir les différents personnels présents ce matin. Dans un communiqué commun envoyé ce lundi après-midi, les professionnels affirment que "dès demain, nous ferons partir un nouveau courrier de demande d'audience dans chacun de nos établissements. La mobilisation n'en est qu'à ses prémisses et, sans prise de conscience du rectorat, le mois de janvier sera sans doute agité", concluent-ils.
La
La Start Up Nation aux manettes a découvert sa relative pauvreté, la suivante en germe en est déjà informée pour elle-même !
C’est quoi un quartier populaire....après sensible....ca devient ridicule...appelez un chat un chat
Dire la vérité c’est pas possible....
quand j'entends une conversation dans le bus de personnes qui disent il y en a quelques uns qui reussissent pour dire qu'ils font quelque chose pour nous
je me demande si les jeunes en questions se saisissent ce qui est fait pour eux
Le "premier de cordée", prototype de la Start Up Nation, croit qui tout lui est du, puisque rien n'existait de viable avant et qu'il/elle doit tout réinventer. Comme les moutons de Panurge, elle va d'illusion en désillusion !