Passionnée d'astronomie et d'instrumentation, Sihem Sayah, étudiante à l'Universite Claude Bernard Lyon 1 et participante au concours "Ma thèse en 180 secondes", présente son parcours et explique ses travaux sur la caractérisation des défauts ponctuels des miroirs hautes performances pour les détecteurs d'ondes gravitationnelles olfactive en 180 secondes.
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 14 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
La candidate
Sihem Sayah
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1
Thématique de son sujet de thèse
Astronomie gravitationnelle, optique, physique des matériaux et instrumentation
Intitulé de son sujet de thèse
Caractérisation des défauts ponctuels des miroirs hautes performances pour les détecteurs d'ondes gravitationnelles.
Son parcours en 5 dates
2011 : Baccalauréat scientifique
2016 : Licence Physique fondamentale à l’université Lyon 1
2018 : Obtention Master 2 Physique Subatomique à l’université Lyon 1
2019 : Début de la thèse au sein du laboratoire LMA plateforme de l’IP2I
2020 : Concours Ma thèse en 180 secondes
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Le but de ma thèse est l’optimisation des miroirs haute réflectivité des détecteurs d'ondes gravitationnelles Virgo et LIGO, j’étudie la formation de défauts dits "ponctuels" dans les couches minces optiques. Ces défauts de quelques microns diffusent la lumière du faisceau laser dans les cavités Fabry-Pérot des détecteurs induisant une perte en sensibilité.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Passionnée d’astronomie et d’instrumentation, j’ai tout de suite cherché un sujet en recherche et développement dont la thématique me permettrait de travailler les deux. Le but étant de pouvoir apporter ma contribution à l’amélioration des moyens de détection. D’autant que les ondes gravitationnelles offrent une manière nouvelle de mieux comprendre notre Univers.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
C’est suite à la formation MT180s que j’ai décidé de me présenter au concours. La vulgarisation scientifique m’intéresse beaucoup et se prêter à l’exercice avec son propre sujet de thèse est un challenge amusant.