Un important dispositif a été mis en place pour maintenir l’ordre samedi 18 mars @ Julien Barletta

Soirée de heurts à Lyon : le dispositif des forces de l'ordre a payé

Pour cette troisième soirée de "manifestation sauvage" à Lyon, le nombre de militants était bien moindre, celui des forces de l'ordre, écrasant.

La soirée de samedi 18 mars a été bien plus calme que les deux précédentes. Des groupes d'extrême gauche ont, de nouveau, appelé à manifester face à la réforme des retraites et à l'utilisation du 49.3. Ils s'étaient donné rendez-vous place Maréchal Lyautey. Cette fois, un important dispositif a été déployé pour maintenir l'ordre et éviter la casse.

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À 19h30, un groupe de 400 à 500 individus s'est rassemblé place Maréchal Lyautey dans le 6e arrondissement de Lyon. Déjà à la sortie du métro "Foch", des gendarmes procédaient à des contrôles pour vérifier l'intérieur des sacs. Alors que le cortège venait de débuter sa déambulation en direction de l'Hôtel de Ville, les forces de l'ordre ont noyé la place de gaz lacrymogène. Les manifestants ont ainsi été divisés en plusieurs groupes qui se sont séparés.

Peu de casse, opération expédiée

Les individus étant fortement dispersés, peu de casse a eu lieu cette nuit. Un peu de mobilier urbain, rien de plus. À chaque tentative, les forces de l'ordre étaient là et intervenaient. Un appel sur les réseaux sociaux a été donné pour un regroupement dans le quartier de la Guillotière aux alentours de 20h45. Une cinquantaine d'individus hostiles était là mais encore une fois, la police était en supériorité.

La soirée s'est bien vite terminée à Bellecour avec quelques échauffourées. Les forces de l'ordre ont procédé à 17 interpellations. Parmi elles, deux "street médics" arrêtés près de la Guillotière par des agents de la BAC. Finalement, cette troisième soirée de heurts n'a pas eu lieu. Les manifestants semblaient dépités. On lit sur les réseaux sociaux : "la bourgeoisie a pu ressentir le lacrymo", comme un aveu d'impuissance.

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