Les opposants italiens sont arrivés à Lyon lundi après neuf heures de voyage. Huit bus remplis d'une cinquantaine d'opposants stationnés entre 16h et 18h devant la gare des Brotteaux à Lyon 6e. Une heure plus tard, ils étaient sur le départ. Les forces de l'ordre ont procédé à 50 interpellations pour port de masques à gaz et détention de bouteilles inflammables notamment.
Daniel Ibanez est hors de lui. Non seulement les opposants italiens qu'il attendait sont arrivés avec cinq heures de retard à Lyon ce lundi, faisant tomber à l'eau son projet de délégation franco-italienne reçue en préfecture par les gouvernements franco-italiens;, mais en plus, les CRS ont bloqué toute la durée du rassemblement les accès de la place des Brotteaux, empêchant les manifestants de se déplacer librement dans la ville.
"Nous n'allions pas nous rendre en délégation à la préfecture alors que les opposants italiens étaient bloqués en violation de toutes les dispositions de la Convention européenne des Droits de l'homme qui garantit la libre circulation des citoyens en Europe. Disposition qui est encore violée ce lundi soir alors que tous les accès à la place des Brotteaux sont bloqués", déplorait à 17h le responsable de la coordination française anti Lyon-Turin interrogé par Lyon capitale.
Paolo Prieri, responsable des No-TAV, opposants historiques de la vallée de la Suse analysait lui le dispositif français comme une "provocation continue de la part de la police française". Les forces de l'ordre ayant empêché depuis 7 heures lundi matin les huit cars d'opposants italiens d'accéder à Lyon, depuis le tunnel du Fréjus (73) en passant par St Quentin Fallavier (38) où les cars ont été bloqués à 14h.
"Un rassemblement a été autorisé par la préfecture, en aucun cas une manifestation. Les opposants ne bougeront pas" prévenait de son côté la préfet de Police, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts à 17h, justifiant ainsi le bouclage des Brotteaux. Les policiers ont enfin laissé le premier car partir vers 18h. La préfecture de police comptabilisant quant à elle 50 interpellations pour port d'armes, port de bouteilles inflammables et masques à gaz, en marge du sommet franco-italien de ce lundi.
Rappelons que les opposants au projet de ligne ferroviaire Lyon-Turin prévoyaient de se fédérer ce lundi et de manifester massivement contre l'accord signé par les gouvernements italien et français en préfecture du Rhône ce lundi. Finalement, ils auront manifesté une heure et quart, isolés sur une place vide, avant de remonter dans leurs cars dans un Lyon transformé en place forte par les policiers.
La délégation de responsables italiens : Paolo Prieri, membre des no-Tav, Sandro Plano, président de la communauté de montagne du Val de Suze et Angelo Tartaglia, professeur à l'école polytechnique de Turin, arrivés jeudi soir, qui devaient se rendre en préfecture aura dû elle aussi abandonner son projet par solidarité. François Hollande, Mario Monti et les délégations des deux pays quittaient la préfecture à 16h30 lorsque les opposants italiens passaient tout juste les portes de la ville selon un dispositif de sécurité maximum ...
Depuis ce matin 8h des hélicoptères font du sur place au dessus du Parc de la Tête d'Or et le quartier du Tonkin à Villeurbanne ! ça nous casse les oreilles ! j'aimerai connaitre le montant de la facture pour le contribuable sans parler des nuisances sonores.
Comme aurait pu dire Mercier, les opposants font travailler la police. Après avoir posté 10 policiers pour un opposant au CGR lors du vote scélérat des socialistes alliés de Mercier, les voilà de nouveau à l'oeuvre contre ces opposants venus d'ailleurs. Après notre Dame des LANDES,et OLLAND, voilà le NO au TAV,les milliards pleuvent pour les projets inutiles au grand plaisir des socs. ' LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT' C'est vrai la police cogne encore plus qu'avant
la police ne bafouait les droits des manifestant, cognait, provoquait pas moins avant Hollande.allez demander au 600 personnes qui sont restées enfermées toute une journée sur la place Bellecour en octobre 2010 si c'était mieux avant.Hollande continue poursuit juste la politique qui était déjà en place. ce qui n'est pas une bonne idée, je vous l'accorde.