Chaque semaine, Lyon Capitale vous propose un récap’ des intentions de vote à la présidentielle en s’appuyant sur les sondages quotidiens Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio. Thomas Dossus, sénateur EELV, en donne ce vendredi sa lecture.
Dans moins d’un mois désormais, les Français sont appelés aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Une semaine après l’entrée officielle d’Emmanuel Macron, la situation semble se décanter sondage après sondage pour le duo qui se qualifiera pour le second tour. Les différentes enquêtes d’opinion prévoient une revanche entre le président sortant (31%)et Marine Le Pen (RN), créditée de 17,5% d’intention de vote au premier tour. La candidate du RN était encore au coude-à-coude avec Valérie Pécresse et Eric Zemmour début mars. Elle dispose désormais d’un matelas de près de six points d’avance. Elle reste stable quand ses rivaux ont décroché en mars et se disputent la troisième place.
À gauche, c’est toujours l’encéphalogramme plat. Jean-Luc Mélenchon stagne autour de 11%, avec une légère baisse en cette fin de semaine selon notre enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio. Après quelques jours de tendance à la hausse qui laissaient entrevoir à ses soutiens une possible participation au second tour, le leader de la France Insoumise plafonne cinq points en retrait derrière Marine Le Pen. Le retrait de Christiane Taubira n’a pas rebattu les cartes.
Au second tour, Emmanuel Macron est toujours donné vainqueur quelle que soit la configuration du second tour : 57,5% face à Marine Le Pen, 62% face à Valérie Pécresse, 66% face à Eric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon. À ce stade d’une campagne qui s’entrechoque avec la crise ukrainienne, 70% du panel interrogé par Ifo-Fiducial envisage d’aller voter au premier tour. Un score en retrait par rapport à 2017.
“Je ne vois pas comment Emmanuel Macron ne sera pas réélu”
Thomas Dossus, sénateur EELV du Rhône, décrypte notre sondage, la campagne de son candidat et l’issue de moins en moins incertaine du scrutin.
Votre candidat Yannick Jadot est crédité de 6% d’intention de vote. EELV est la deuxième force de gauche, mais très loin de Jean-Luc Mélenchon. Êtes-vous déçu après la vague verte de 2020 de cette campagne ?
Si la campagne était normale, ce serait une grosse déception. 6%, c’est le score de Benoît Hamon en 2017. Je pense que l’on peut gratter quelques points, mais c’est effectivement une déception. Je m’exprimerai sur cette campagne après la campagne. Au niveau national, nous souffrons peut-être encore d’un déficit de crédibilité. J’observe que les Français font une distinction entre le national et le local. Les partis qui sont forts aujourd’hui avaient tous reculé lors des élections locales et inversement. LREM pensait prendre Paris aux municipales de 2020 et n’avait pas réussi à capitaliser sur son implantation à Lyon. C’est pareil pour la France insoumise qui avait enjambé les élections intermédiaires, mais capitalise sur sa figure de proue qu’est Jean-Luc Mélenchon. Il arrive encore à lancer des dynamiques autour de lui. Nous l’avons encore vu avec son meeting à Lyon. Le fait que notre dynamique nationale soit différente du local nous déçoit forcément. Nous n’avons pas réussi à imposer nos thèmes.
À Lyon et dans la métropole, à quel stade considérerez-vous la présidentielle comme un échec ?
Faire moins de 10% à Lyon, ce serait dommage. Mais nous allons surtout regarder la taille du bloc de gauche. Avant les municipales, il était autour de 40 points. Nous allons regarder si Lyon reste une ville ancrée à gauche. Mais nous constatons aussi qu’il n’y a plus aujourd’hui de bloc assis sur un électorat fidèle comme le PS ou LR pouvaient en avoir ces dernières années. Nous regarderons aussi si, à Lyon, il y a une résurgence de l’extrême droite. Je ne suis pas sur qu’Eric Zemmour fasse un score faramineux ici.
Comment expliquez-vous le niveau historiquement bas du bloc de gauche ?
Le bloc de gauche est vraiment très bas et à un niveau inquiétant. Nous sortons de deux ans de covid durant lesquels il y a eu peu de mobilisations sociales ou environnementales. La gauche est forte quand elle s’appuie sur ces mouvements. Cette atonie fait que les problématiques de gauche sont passées au second plan.
Pour ce qui est de la qualification au second tour comme du vainqueur de l’élection la situation semble se figer à l’avantage d’Emmanuel Macron. Pensez-vous que les jeux sont faits.
Je ne vous ferais pas le couplet du chemin qui peut nous mener à la victoire. Et cela vaut pour n’importe qui. Je ne vois pas comment Emmanuel Macron ne sera pas réélu président. Il est au pouvoir en temps de guerre et je comprends que les Français n’aient pas envie d’en changer. Ils veulent de la stabilité. Depuis le début du conflit, il a pris 5 à 6 points de plus. Entre la Covid et l’Ukraine, la campagne n’existe pas. En ce qui nous concerne, je pense qu’il peut y avoir du mouvement à gauche et que l’on peut se rapprocher de Jean-Luc Mélenchon.
Macron DOIT être battu. 80% des français ne veulent plus de lui.
Il est vrai que ni Le Pen, ni Zemmour, ni Pecresse ne peuvent, au second tour, battre Macron, dont la politique couvre bien les options droite et extrême-droite. Mais Mélenchon peut le battre. Il est au même niveau qu'en 2017 à la même date (entre 12 et 13.5 dans les derniers sondages nationaux) et va bénéficier du "vote utile" comme en 2017.
Au second tour, il nous offrira un VRAI débat, parce qu'il offre une VRAIE alternative.
Jadot n'existe pas. Je ne crois pas que Macron lui offrira un poste.
Il est dommage que l'équipe municipale a gagné grâce à l'union, ne soit pas à ses côtés.
Fin de partie pour la plupart des candidats. Une réélection d'un Jupiter plus intéressé par son statut européen !
Je pense les candidats à moins de3% devraient se désister au profit d'un autre candidat avant l'élection.
Il ferait des économies.
Sondages ?? avec son le fil de Brigitte à la direction d'un institut,!! Pourrait on informer les "sondeurs" que la méthode Coué n'est pas une science exacte. Que les électeurs se souviennent de Benalla , des lits, seringues des soignants absents etc dans nos hôpitaux, du j'emmerde, du dénigrement à l'étranger de notre culture, de la rue à traverser, etc, qu'il n'a été élu que grâce à Hamon privant Mélenchon des 6.3% qui l'aurait amené à 19.6 +6.3 % soit 25.9 % Macron ne faisant que 23.9.
Actuellement Jupiter est dans son "rôle révé": président de l'UE. Depuis 10 ans, ex ministre de Hollande, il avait prévu l'appauvrissement national. Création des cars "Macron", suivie des trains à bas prix, suppression de la taxe d'habitation, chèque inflation/énergie !
suppression de la taxe d'habitation !! mais la taxe foncière augmente de 15% , Bientôt le rêve socialo faire payer un loyer à vie à ceux qui se sont saignés avec 20 ans de crédit pour acquérir leur petit pavillon, Pendant ce temps on loge, soigne des tas "d'arrivants" principalement des hommes, pendant qu'à l'Est ils combattent pour leur liberté , que Jupiter discutaille avec le tsar pensant représenter une Europe de taille à l’influencer.
Jadot arrivera il seulement au 5% qui lui permettrait d'être remboursé ? Avec tous les "cadeaux" aux automobilistes , si vous désirez de nouvelle couches d'interdits, de taxes , d'entraves aux déplacements, de subventions à éolien + solaire ,( 30% de nos factures EDF) ; n'hésitez à voter EELV.
Dans le cas où vous vous seriez réveillés , Votez, c'est un devoir , en évitant de leur apporter votre soutien qui sera alors financier.
EN ANGLETERRE, ILS ONT LE PRINCE CHARLES. EN FRANCE, ON A LE ROI YANNICK !
Danton, Robespierre, St Just.. Rousseau, Taubira sont tombées à l'eau. Reste; "La Ripoublique, c'est Moa" !