Lyon a du talent ! Et pour une fois on ne vous parle pas de chanteurs, de cuisiniers ou d’acrobates. Mercredi 29 avril, ce n’est pas The Voice, Top Chef ou La Nouvelle Star qui débarque à Lyon, mais la deuxième édition française de Ma thèse en 180 secondes. Avant cette grande soirée à l’université de Lyon, dont nous sommes partenaires, vous pourrez découvrir tous les jours en avant-première sur le site de Lyon Capitale l’un des 14 doctorants retenus pour la finale lyonnaise. Leur défi : ils ont 3 minutes pour vous rendre leurs travaux passionnants. Trois minutes pour que des intitulés a priori extrêmement ardus deviennent parfaitement clairs pour vous. Un seul d’entre eux sera retenu pour la finale nationale.
La candidate du jour : Sonia Assil
ENS de Lyon
3e année de thèse
Intitulé de sa thèse : Mécanismes d’activation des cellules dendritiques plasmacytoïdes par des cellules infectées par des virus
Son parcours en 5 dates
2007 : Baccalauréat mention bien
2007-2010 : Licence de biochimie à l’université Claude-Bernard/Lyon 1
2010-2012 : Master de biosciences à l’ENS de Lyon
Depuis 2012 : Thèse en biologie (virologie) à l’ENS de Lyon, au sein du Centre international de recherche en infectiologie de Lyon-Gerland
L'objet de sa thèse en 3 lignes
Certaines cellules sont spécialisées dans la réponse immunitaire contre les virus : ce sont les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs). Notre travail a montré que les pDCs détectent une infection virale en établissant des contacts avec les cellules infectées par les virus, ce qui induit une réponse immunitaire localisée à l’endroit de l’infection. Mon travail consiste à comprendre comment cette activation a lieu, notamment comment les pDCs reconnaissent le virus contenu dans les cellules infectées.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
“Le domaine de la recherche biomédicale m’attire depuis longtemps et j’ai très vite voulu en faire mon métier. Hésitant entre immunologie et virologie, j’ai finalement été attirée par ce projet qui me permet de concilier ces deux domaines en étudiant la réponse immunitaire aux infections virales.”
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
“Malgré des efforts grandissants, la communication entre chercheurs et grand public reste lacunaire. Je considère qu’il est important d’apprendre à communiquer sur notre travail, tant pour informer le public que pour prendre du recul sur nos projets et savoir en dégager l’essence.”