Grâce à des véhicules dotés de radars, Lyon et Villeurbanne peuvent désormais contrôler jusqu’à 10 000 stationnements payants par jour.
Le facteur chance n’aura bientôt plus sa place à Lyon et Villeurbanne au moment de se garer sans passer par la case horodateur. Les deux plus grandes villes de la métropole se sont laissé convaincre par un système de traque des mauvais payeurs au moyen de voitures avec radars embarqués. Elles sillonnent les rues de Villeurbanne depuis le mois d’avril. À Lyon, deux véhicules, électriques, ont été achetés et équipés du système Lapi par la municipalité, pour un montant de 415 000 euros. Quatre radars sont installés sur le toit du véhicule et scannent les plaques d’immatriculation dans tous les sens. Les données collectées sont ensuite comparées à celles des horodateurs. À Lyon, la phase de test est en train de s’achever. La constitution d’un répertoire des usagers ayant le macaron handicapé, qui n’est pas lu par le système Lapi, a poussé la Ville de Lyon à ne pas encore passer à la vitesse supérieure.
À Villeurbanne, les premiers retours d’expérience sont édifiants. “La voiture fait le tour en une journée de nos 7 000 places de stationnement payant quand notre brigade d’ASVP (agent de surveillance de la voie publique) mettait un mois pour les contrôler”, relève Pauline Schlosser, adjointe socialiste à Villeurbanne chargée des mobilités. À terme, la municipalité espère augmenter ses recettes. La Ville a réaffecté ses ASVP vers une brigade du cadre de vie chargée du stationnement gênant et d’intervenir aux abords des écoles ainsi que dans les squares municipaux.
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