La 12e édition de Run in Lyon a séduit 25 000 coureurs le week-end dernier. Quelques remarques ont fait surface.
Comme l'année dernière, le "festival du running" (présenté comme tel par l'organisateur ASO) a réuni près de 25 000 coureurs dimanche 2 octobre dans les rues de Lyon sur les quatre formats proposés (5 km solidaire, 10 km, semi-marathon et marathon).
Le 10 km a été remporté par le grenoblois Max N'zaou (30'56), et chez les femmes par Coraline Maamouri (35'08). Soit une vitesse moyenne de 20 km/h.
Le semi-marathon a sacré le Grenoblois Duncan Perillat en 1h03'46 chez les hommes (qui a fini sa matinée comme guide pour un athlète déficient visuel qui s’alignait sur le Championnat de France 10 km handisport) et Martina Tonelli chez les femmes avec un chrono de 1h20'52.
Quant à l'épreuve reine, les 42,195 km ont été bouclés en 2h21'021 par le Lyonnais Thomas Laurent (victorieux en 2021 sur le 10 km), soit une allure moyenne de 3,21 mn/km (vitesse 17,87 km/h), et Anna Wask en 2h52'15 (4,6 mn/km, 14,6 km/h)
Des prix élevés
Sur le terrain, au-delà de la bonne organisation des courses, de nombreux coureurs ont fait part de critiques concernant le prix des dossards, particulièrement élevé : selon la date d'achat du dossard, les prix s'échelonnaient entre 22€ et 31€ pour le 10 km (soit entre 2,2€ et 3,1€ le km), entre 35€ et 46€ pour le semi-marathon et entre 52€ et 61€ pour le marathon.
Même la nouveauté de cette édition de Run in Lyon a fait l'objet de quelques bémols : une course solidaire, d'environ cinq kilomètres, était organisée pour soutenir l'association "Une Souris Verte", qui agit pour permettre aux enfants en situation de handicap ou atteints de maladie chronique de vivre et grandir pleinement dans la société. 2€ du prix de l'inscription était reversé à l'association. "Cela ne représente qu' 1/6e du prix" ont fait remonter des coureurs rencontrés place Bellecour.