A la suite du drame, la commission nationale de déontologie et de la sécurité (CNDS) a réalisé une enquête, dont le rapport vient d'être rendu à la garde des sceaux Rachida Dati. D'après l'AFP, cet avis confidentiel relève de graves lacunes de la part de la direction de l'EPM. Le CNDS, autorité de veille indépendante, note en effet une 'absence de réunion spécifique consacrée à la situation pourtant alarmante' de Julien.
En février, Alain Fort, l'avocat du père de Julien, avait annoncé qu'il entamerait sans doute une procédure contre l'administration pénitentiaire, et avait également déclaré que Julien, 'loin d'être un Al Capone, n'aurait pas dû être enfermé'. Le jeune garçon, qui avait 16 ans, vivait très mal sa détention. Il avait incendié sa cellule et voyait ainsi sa peine rallongée, ce qu'il n'aurait pas supporté. Les syndicats des personnels pénitentiaires, quant à eux, ont estimé que le drame était 'la conséquence directe des ouvertures d'EPM à marche forcée'.
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