Face aux enjeux de lutte contre le changement climatique et à l’injonction des habitants d’une ville plus agréable à vivre, plus verte, plus sûre et plus résiliente, le nouveau maire entend bien “changer l’image de la ville (...) pensée comme au XXe siècle”. À l’instar de son prédécesseur, il s’inspire de Barcelone pour concrétiser sa vision de l’aménagement urbain.
Passionné d’architecture et d’urbanisme, Gérard Collomb aura été, pendant près de vingt ans et trois mandats successifs au fauteuil de premier édile, l’un des grands architectes de Lyon, se distinguant notamment dans le domaine crucial de l’urbanisme. Son successeur, l’écologiste Grégory Doucet, l’a martelé dans Lyon Capitale cet été : il ne sera, quant à lui, pas un maire bâtisseur. Toujours est-il que cet ancien humanitaire convaincu, lyonnais d’adoption, annonce une nouvelle organisation de la ville, une reconfiguration de la morphologie lyonnaise pour façonner un nouveau paysage urbain. Pas moins. “D’ici la fin du mandat, explique le nouveau maire dans nos colonnes, nous aurons mis en place le système superblock. Nous allons le déployer de manière progressive en travaillant quartier par quartier.”Il vous reste 96 % de l'article à lire.
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