Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes envisagerait de se présenter aux élections législatives anticipées. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

Sur le départ, Laurent Wauquiez de nouveau attaqué par les Socialistes

"Il nous laisse ses casseroles", le groupe Socialiste, Écologiste et Démocrate de la Région Auvergne-Rhône-Alpes tacle Laurent Wauquiez.

Élu député en Haute-Loire, Laurent Wauquiez s'apprête à quitter la Région Auvergne-Rhône-Alpes, "en laissant derrière lui plusieurs affaires judiciaires non résolues", accuse le Groupe Socialiste, Écologiste et Démocrate de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans un communiqué.

"Gagner du temps avant de devoir répondre de ses actes"

Selon le communiqué, il aurait été demandé à Laurent Wauquiez par le Tribunal administratif de Lyon de transmettre la liste des personnes invitées au dîner des sommets sous 15 jours le 21 mai dernier, avant d'apprendre que l'homme "a décidé, le 24 juin, de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat", indique le groupe, ajoutant : "Un moyen de plus pour Laurent Wauquiez de gagner du temps avant de devoir répondre de ses actes…".

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Une astreinte de 100 euros par jour de retard

Le groupe indique avoir écrit au Tribunal pour l'aviser des difficultés rencontrées afin de "faire exécuter le jugement rendu et demander la mise en place d’une astreinte de 100€ par jour de retard". Malgré cette menace, "Laurent Wauquiez a fait fi des demandes de la justice. Il n’a pas daigné répondre au Tribunal dans le temps imparti et a préféré, au lieu de cela, porter le dossier devant le Conseil d’Etat".

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"De multiples affaires non résolues"

Selon le communiqué du groupe, ce n'est pas la seule affaire dans laquelle Laurent Wauquiez serait mis en cause. Le 21 mai dernier, le Tribunal administratif de Lyon a enjoint le Président de Région à communiquer à Médiacités ses notes de frais, ainsi que celles des membres de son exécutif et de son cabinet pour les années 2019, 2020 et 2021. À la même date, il a également été condamné à communiquer sous quatre mois les contrats de travail de 18 chargés de mission. "Nous avons appris hier, dans un article de Médiacités, que le conseil régional a décidé de porter ces deux dossiers devant le Conseil d’Etat", déplore le groupe de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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