Aspergé de soupe par deux activistes de Riposte Alimentaire, le tableau doit être analysé par un expert pour savoir s'il est endommagé.
Samedi soir, la Ville de Lyon a déposé une plainte contre les deux jeunes femmes engagées dans le collectif Riposte Alimentaire, qui ont projeté de la soupe sur le tableau Le Printemps, huile sur toile de Claude Monet datant de 1872. Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe à la Culture, a exprimé son opposition à cet acte de désobéissance civile : "je condamne cette action qui se trompe de cible, a-t-elle affirmé. Ce n'est pas en opposant nos biens communs, culturels et naturels, que la cause d'une plus grande justice alimentaire avancera".
L'adjointe a indiqué que l'analyse du tableau par un expert est nécessaire pour savoir si celui-ci est endommagé. "Nous le saurons en début de semaine". L'élue a tenu à remercier les équipes du musée des Beaux-Arts, qui d'après elle "ont très bien géré la situation au moment des faits en évacuant le public de la salle, en gardant les deux jeunes femmes et en appelant la police nationale". L'établissement culturel a également porté plainte pour "acte de vandalisme" samedi.
Hé les rebelles ! Vous voulez réellement changer la face du monde plutôt que servir "la soupe" à vos contradicteurs ?
Alors augmentez vos connaissances (ce n'est pas une insulte même si notre ego est toujours agacé par cette injonction).
Tant qu'on restera dans un système monétaire quel qu'il soit, on restera dans "la guerre pour le fric", avec les exclusions légitimées par les prix (le fric), avec la raréfaction artificielle des biens et services (parce que l'abondance est l'ennemi de tous les marchés monétaires).
🙂