La hausse décrétée au 1er janvier ne sera pas la dernière : le Sytral risque de poursuivre l'augmentation du prix des transports, pour compenser le tarissement des autres sources de recette. En Europe, les usagers paient plus encore.
Après une hausse au 1er janvier 2012, une autre au 1er mars 2012, les tarifs augmentent encore au 1er janvier 2013. Le ticket unité passe de 1,60 à 1,70 euro et le Pass Partout de 55 à 56,20 euros. Et les élus ne s'en cachent pas : ça continuera au 1er janvier 2014, suite à la hausse de la TVA de 7 à 10%.
Un déficit en hausse inexorable
A regarder de près les chiffres, les TCL n'ont pas tellement le choix. "Depuis 2003, le déficit augmente inexorablement de plus de 4,4 millions d'euros en moyenne par an", reconnait le Sytral dans un document financier présenté lors du débat d'orientation budgétaire. Cette tendance n'est pas propre aux TCL : en moyenne, le déficit s'est aggravé de 7% par an de 1995 à 2005 dans les réseaux français, selon le Groupement des autorités responsables de transport (Gart). Partout les recettes augmentent moins vite que les dépenses.
Le versement des entreprises à l'arrêt
Acquitté par les entreprises, le versement transport représentent 42,7% des recettes du syndicat de transport. Or reposant sur la masse salariale, il est à l'arrêt depuis un an (+0,8%), alors qu'il progressait de 4,3% en moyenne annuelle jusqu'en 2008. Quant aux contributions des collectivités locales, elles suivent le rythme de l'inflation, gelée en valeur.
Hausse des tarifs : Lyon à rebours de la tendance française...
La tarification apparait donc comme la seule ressource pouvant être augmentée. En 2003, les recettes billetterie représentaient 26,6% des ressources du Sytral : elles en composent désormais le tiers (33,2%). Si Lyon n'a jamais hésité à augmenter les prix, il n'en va pas de même dans les autres villes françaises : sur la période 1999-2011, le prix moyen d'un ticket français a baissé de 4% et celui des abonnements de 7,2%. Pour autant, même augmentée, la contribution des usagers au véritable coût de fonctionnement des transports collectifs reste à Lyon faible, couvrant 28,1% des dépenses, selon le dernier baromètre de l'European metropolitain Transport authorities (ETMA). Par comparaison, l'usager paie 38,4% du véritable coût du transport à Amsterdam, 38,5% à Paris, 48,9% à Barcelone, 55,6% à Berlin et même 67,6% à Londres.
…mais moins chère que les réseaux européens
Malgré ses hausses, notre agglomération reste en-deçà des tarifs de base pratiqués dans les grandes métropoles européennes : 5,4 euros le ticket à Londres, 2,75 euros à Amsterdam, 2,6 euros à Munich, 2 euros à Barcelone et encore 1,80 euro à Bruxelles, même si ces réseaux sont plus performants que les TCL.
S'il ne veut pas essorer trop fortement les voyageurs, le Sytral pourrait toutefois réduire la voilure. Les investissements devraient se tasser dans les années à venir, passant de 206 millions d'euros en 2013 à 163 millions d'euros en 2019. Parmi les autres pistes à explorer, la maitrise des coûts de fonctionnement. Le gestionnaire des transports lyonnais, Keolis, comptabilisait pas moins de 23 jours d'absence en moyenne par an et par agent en 2011.
et les heures ou jours de grève ?? qui les paient ?
Usagers, sachez que vous payez pour les travaux d'aménagement des lignes T3 et T5. Elles vont où ? Au stade des lumières à Décines, au complexe OL land pour enrichir un peu plus Aulas, au caprice du maire mégalo Collomb. Vous n'irez peut être jamais au stade de foot mais vous aurez payé et d'autres aménagements plus utiles attendront encore.
Et savez vous quel est l'investissement le plus 'emblématique', celui qui caractérise le mieux,la forfaiture de nos élus? C'est le débranchement de T3 pour entrer dans le stade de la honte, il ne sert qu'aux supporters de Jean Mimi,coût: 33.7M€. Mais il est décrété d'intérêt général,et à partir de là,on peut gaspiller l'argent public, et offrir des joujoux, genre trains électriques aux copains de l'oligarchie.Ils sont forts nos élus socialistes.
Les heures ou les jours de grèves ne sont certainement pas payés arrêter de croire à cette stupidité monté par des patrons maintenant si rivalta rend ces indemnités trop perçu on pourrait commencer par la
Le problème des transports en commun lyonnais est la vitesse commerciale insuffisante des lignes de bus, tram et métro. Or pour aller plus vite, il faut des faire des couloirs, les faire respecter, la priorité aux feux, et du débit parce que la surcharge augmente les temps d'arrêt. Chaque minute perdue, ce sont des coûts en plus. Mais chaque fois qu'on fait un couloir, les automobilistes hurlent à la spoliation de l'espace public...
1€28 le ticket en carnet de 10 à Marseille; 13€ l'abonnement étudiant boursier pour 26€ à Lyon....on peut toujours trouver des exemples pires ou meilleurs, cependant une chose est sûre et certaine, le prix payé à Lyon ne reflète absolument pas la qualité du service rendu; il y a des économies à faire au lieu de faire payer le client, qui de toute façon, ne pourra bientôt plus payer du tout, c'est une fuite en avant absurde !
A ceci près que pour les étudiants, à Lyon, les universités disposent du métro ou du tram ou des deux... A Marseille, pour aller au domaine universitaire de Luminy, il y a une heure de bus depuis le métro Prado qui est à 15 minutes du centre-ville. Pour aller à Saint Jérôme, ce n'est guère mieux... Donc il faut aussi voir ce qu'il y a en face du prix.Comparativement à d'autres villes européennes de même taille, Lyon a une offre très médiocre, c'est un fait. Allez voir Zurich !
Les retards cumulés et les voyageurs entassés comme des sardines du C25 qui dessert la manufacture des tabacs, ce n'est pas mieux. Je ne compte pas le nombre de fois ou je fais le trajet Part Dieu/ Manu à pieds faute de bus, mon abonnement est un vrai racket.
Si alors qu'aux heures de pointes, les transports en communs sont blindés.Que TCL soit en déficit, c'est qu'il y a un gros problème. Quand une entreprise qui comprend par obligation (un chauffeur par bus ou tram, voire métro), doivent payer des charges sur l'emploi de ces personnes n'est plus supportables. Kéolis a beau faire le ménage par le bas, comme toutes les entreprises à court d'idées, rien n'y fera. Que certains arrêtent de se goinfrer en profitant des charges sociales et après...