Projet de téléphérique © Antoine Merlet / Simulation Lyon Capitale

Téléphérique entre Francheville et Lyon : le projet, les tracés, la concertation... Tour d'horizon avec une dizaine d'élus locaux

La réalisation d'un transport par câble entre Francheville et Lyon à l'horizon 2026, en passant possiblement par Sainte-Foy-lès-Lyon et La Mulatière, continue de faire débat. Ce 2 juin, le président écologiste du Sytral, Bruno Bernard, a proposé 3 nouveaux tracés qui seront soumis à une concertation de mi-novembre 2021 à mi-février 2022. Le projet, les tracés, la concertation... Lyon Capitale a donné la parole à une dizaine d'élus locaux. Décryptage.

C'est le projet le plus commenté inscrit au plan de mandat du Sytral pour la période 2020-2026. Le fameux transport par câble entre Francheville et Lyon, qui pourrait passer notamment par Sainte-Foy-lès-Lyon et La Mulatière.

Ce projet déchaîne les passions dans l'ouest lyonnais depuis son annonce, mi-décembre 2020. Six mois après l'annonce détonante et très commentée, le Sytral a annoncé le mercredi 2 juin avoir retenu 3 hypothèses de tracés qui seront soumis à la concertation de mi-novembre 2021 à mi-février 2022.


"On met tout sur la table lors de la concertation, les points positifs, les points négatifs"

Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon


"Tout est sur la table (lors de la concertation), y compris l’opportunité du projet et les éventuelles alternatives qui pourraient après de nouvelles études être considérées comme meilleures que ce projet. Je n’y crois peu, mais tout est possible", explique Bruno Bernard, le président EELV de la Métropole de Lyon et du Sytral.

"La question n’est pas de savoir « qui en veut, qui n’en veut pas », la question c’est l’intérêt collectif. Ce n’est pas un référendum, c’est une concertation. On met tout sur la table, les points positifs, les points négatifs. Si absolument personne n’en veut, ce projet ne se fait pas. Mais moi je vois plein de gens qui ont envie que ce projet se fasse", poursuit le président du Sytral.

Le trois "fuseaux" proposés :

Après l'annonce "officielle" du Sytral des 3 tracés retenus et soumis à la concertation, LyonCapitale.fr a recueilli les sentiments d'une dizaine d'élus concernés.

À Lyon

- Grégory Doucet, le maire de Lyon (EELV)

"Le choix fait par le président du Sytral et de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, de soumettre à la concertation les trois fuseaux mais aussi l’opportunité du projet, je trouve ça extrêmement pertinent. C’est ce qui fallait faire. Aujourd’hui, on explore. Si les résultats de la concertation confirment la pertinence d’aller implanter un transport par câble, allons-y. Il restera à choisir les emplacements des pylônes de manière à ce qu’ils soient les plus respectueux du paysage, des habitations. Sur le principe, je pense que c’est une excellente idée que d’explorer.


"Mon avis n'est pas complètement arrêté"

Grégory Doucet, maire de Lyon


Mon avis n’est pas complètement arrêté, j’ai besoin moi-même, même si j’ai participé au comité de pilotage mercredi (le 2 juin) de continuer à creuser. Mais je ne suis pas en opposition de principe. Je suis plutôt favorable de principe.

Les deux options du fuseau (nord) arrivant soit à Perrache (Lyon 2e), soit à Jean-Jaurès (Lyon 7e) me paraissent intéressantes. C’est difficile aujourd’hui de vous dire vers quel fuseau ma préférence irait. Les deux options présentent des intérêts manifestes. Relier l’ouest à Perrache, ça permet aux gens d’arriver directement dans une grande gare, en plus desservie par les transports en commun lourds et de se rediriger facilement dans la ville. Arriver à Jean-Jaurès, ça connecte aussi très bien à la ville (et au métro B). D’autant plus que le quartier des Girondins est un quartier en plein renouvellement, avec par exemple l’arrivée de l’EM Lyon prochainement. Pour ce quartier, avoir un mode de transport supplémentaire présente un grand intérêt. Gerland est aussi un quartier en train de bouger. Pourquoi pas. Vous aurez presque, à demi-mots, compris que j’ai une préférence pour le tracé jaune (rires) (le tracé jaune est le tracé qu'on pourrait appeler "nord", NDLR)

Je trouve que c’est un mode de transport en commun innovant et intéressant par nature. Je suis très en confiance par la méthode de concertation qui a été posée. Je dis : « pourquoi pas », « explorons ». Si les questions qui peuvent poser problème, vous parliez d’acceptabilité, ça en est une, mais aussi l’implantation dans le paysage, l’efficacité en matière de transport, si sur tous ces sujets on a des réponses, allons-y. Ce ne sont pas des réserves, on n’a pas encore tous les éléments"

Retrouvez l'intégralité de l'interview du maire de Lyon donnée à Lyon Capitale sur le téléphérique ici

 

  • Pierre Oliver, le maire du 2e arrondissement de Lyon (Les Républicains)

"Ce projet est une aberration : le transport par câble ne répond pas aux flux quotidiens. Je ne peux même pas imaginer l'installation de pylônes géants en plein milieu du quartier emblématique de Sainte-Blandine. Je ne laisserai jamais faire un tel projet sur le dos des habitants de Perrache et de Confluence.

On va sonder de notre côté l’ensemble des riverains concernés par ces aménagements. Je suis aussi très surpris que le Sytral ait volontairement snobé la mairie du 2e arrondissement (le maire du 2e arrondissement n'a pas été invité au comité de pilotage du 2 juin, NDLR). C’est la colère qui me traverse. La mairie du 2e va entamer exactement les mêmes démarches faites par la mairie de Sainte-Foy, on va sonder les riverains et le cas échéant on fera un référendum local pour savoir si les habitants de Sainte-Blandine ont envie d’avoir un téléphérique au-dessus de chez eux"

 

À Francheville

·         Michel Rantonnet, maire de Francheville (Les Républicains)

"On a tous beau aimer le vélo, dans nos reliefs de l’ouest, c’est un peu plus compliqué qu’ailleurs. On a besoin d’équipements structurants, propres et innovants. Le Métro E à Tassin, je le dis et je le répète, c’est la colonne vertébrale. Et le transport par câble, c’est l’une des vertèbres. Je suis parfaitement cohérent. On en parle depuis 2012 à Francheville de ce transport par câble.

Moi-même, pour arriver à la Part-Dieu, j’ai mis 50 minutes en heure creuse mercredi dernier. A un moment donné, la voirie est saturée. Donc il faut passer en sous-sol avec le métro et dans les airs avec le transport par câble. Ce transport par câble, il convient très bien à Francheville.


"On ne va pas encore attendre 20 ans avant de désenclaver l'ouest lyonnais"

Michel Rantonnet, maire de Francheville


Il est normal que les opposants fassent valoir leur point de vue, ça sera le temps de la concertation à l’automne. Il faut aussi entendre tous ceux qui effectuent des déplacements tous les jours, qui font partie de la majorité silencieuse. Le temps de la concertation viendra. Chacun pourra exprimer et donner son point de vue. Que demandent les Franchevillois ? Ils demandent une ligne forte rattachée au métro. 65% des déplacements de l’ouest lyonnais sont effectués en voiture.

Le Métro E, on est encore sur un horizon de 20 ans, on ne va pas encore attendre 20 ans pour désenclaver l’ouest lyonnais, et continuer à avoir une fracture territoriale et sociale. Pensons à tous les habitants qui travaillent et qui ont besoin de se déplacer dans le cadre de leur travail. Aujourd’hui, ils sont un peu des otages car ils n’ont pas d’alternative de transport collectif.

  • Caroline Paris, présidente du groupe indépendant "Vivre Francheville"

"On pédale dans la semoule dans ce dossier. Le transport par câble ne règle pas la problématique globale des mobilités dans l’ouest lyonnais. Il reste un sujet marketing mis en avant par les écologistes. On pense qu’il faut travailler sur le métro E, et manifestement avec les écologistes on s’éloigne considérablement de cette solution.

Le groupe « Vivre Francheville », on n’avait pas au départ d’opposition de principe au téléphérique même si on était extrêmement réservés sur cette mobilité-là dans la mesure où elle ne permettra pas d’assurer le service requis pour désengorger notre territoire. Même si le téléphérique peut être considéré comme un outil complémentaire, se pose la question de l’enjeu financier à dégager pour un outil qui ne sera que complémentaire.

C’est un désaccord sur la méthode et un désaccord total sur les modalités de communication. Globalement, les habitants de Francheville veulent le métro. Et sont beaucoup plus réservés sur le téléphérique. Des collectifs se sont montés et ça ne plaît pas du tout au maire Monsieur Rantonnet"

  • Cyril Kretzschmar, conseiller municipal EELV,  du groupe « Demain Francheville Respire ».

"C’est un projet intéressant compte-tenu du secteur et des obstacles géographiques. Il y a des difficultés d’acceptabilité qui sont importantes. La démarche de concertation doit rester exemplaire pour nous, pour qu’il y ait véritablement une expression de l’ensemble des parties prenantes et que les choix qui seront faits au bout du compte par les élus soient les plus éclairés possibles.


"C'est un dossier difficile, la démarche pédagogique est essentielle"

Cyril Krestschmar, conseiller municipal EELV de Francheville


C'est un ouvrage original mais ce qui fait aussi sa difficulté, c'est son originalité. Personne ne sait comment fonctionne un transport par câble en milieu urbain. Pas grand monde n'est allé à La Paz ou à Medellin. Même les transports par câble qui existent en France sont peu comparables, comme Brest et Toulouse. C'est difficile pour les habitants, encore plus pour ceux qui sont proches du tracé, d'imaginer ce que ça pourrait faire en terme de dégâts paysagers, de contraintes en terme de bruit, de fréquentation aux alentours des stations. Les habitants n'ont pas de comparaison donc ils n'ont pas de véritable capacité à imaginer ce que ça peut engendrer".

C’est difficile d’identifier un périmètre de concertation pertinent. Par rapport à un support de transport totalement nouveau, dont personne n’a l’habitude, la démarche pédagogique est essentielle. C’est un dossier difficile qui nécessite un vrai souci d’intérêt général. Le mot d’ordre c’est l’acceptabilité.

 

À Sainte-Foy-lès-Lyon

  • Véronique Sarselli, la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon (Les Républicains)"

"Il n’y a rien de nouveau. On nous remet trois tracés qui sont les mêmes que ceux dont on parle depuis fin décembre. La seule chose qu’essaye de faire Monsieur Bernard, c’est de « calmer » la population fidésienne du centre. Il n’a pas compris que c’était une mobilisation générale. On se retrouve à Sainte-Foy avec des contraintes d’insertion qui sont encore trop fortes, les différentes études l'ont montré.


"On nous accuse d'avoir une opposition de principe, ce n'est pas le cas"

Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon


Je ressens beaucoup de mépris pour la population fidésienne. On nous accuse d’avoir une opposition de principe. Ce n’est pas le cas. Les Fidésiens, ils sont responsables, ils savent réfléchir. Ils connaissent bien leur ville. C’est une grosse déception. On donne des leçons à une population comme si les habitants de Sainte-Foy n’étaient pas capables de comprendre quel était l’intérêt général. Si on s’intéresse aux besoin des habitants, ce n’est certainement pas un transport par câble qui va résoudre les problèmes de déplacements dans l’ouest.

La mobilisation citoyenne est immense à Sainte-Foy. Ce que je dis, c’est ce que pensent les habitants de Sainte-Foy. Ils se sont exprimés. Et je ne parle pas que des habitants "survolés". Mais six comités locaux se sont prononcés contre (sur 7), plusieurs associations, les acteurs économiques locaux. La question cruciale de la concertation est le périmètre. On a demandé un référendum et un droit de veto. Quel est le périmètre ? On ne le sait pas.

On continue la mobilisation. A Sainte-Foy, rien de nouveau. Pour la concertation, le Sytral aura la décision finale. Il peut s’asseoir sur ce que dit le garant."

Lire aussi : Téléphérique : la mairie de Sainte-Foy-lès-Lyon rend publique une projection plus précise des 3 tracés

  • Monique Cosson, conseillère régionale EELV, présidente de l’association « Sainte-Foy Avenir » (quatre élus au conseil municipal)

"Il va y avoir une concertation, du débat, tout va être mis sur la table. De nouvelles études vont sortir (courant juin), avec tous les impacts : la question des pylônes, des zones survolées, des espaces naturels. Le débat est ouvert. On a le sentiment que la grande campagne, orchestrée pour beaucoup par la mairie de Sainte-Foy au départ, elle ne parle que des inconvénients du transport par câble, elle ne parle jamais de la question de "comment on fait baisser le nombre de voitures dans l’ouest lyonnais ?".

Pour passer les collines et les vallées, c’est un transport adapté. J’ai été de celles qui travaille depuis 2012 à ce projet de transport par câble. Ce n'était alors qu'une pré-étude bénévole ce projet. Le projet nous paraît intéressant en terme énergétique, c'est un projet plus structurant que les bus. Il faut concerter plutôt que d’agiter des chiffons rouges comme ça a été fait depuis le départ, de façon très politicienne, notamment de Madame Sarselli.

L’acceptabilité est essentielle. Mais que tout le monde aille à cette concertation de bonne foi. Il y a beaucoup d’agitation, la concertation c’est une bonne garantie. Les procédures existent et fonctionnent. On peut dire "au départ, ça été annoncé de manière trop rapide", on a crû que ce projet-là serait accepté facilement. Ce n’est pas le cas. Mais quelque soit la manière du départ, on en est à ce que les procédures puissent être respectées, le plus sereinement possible. Les écologistes soutenaient ce projet pendant la campagne électorale, Bruno Bernard en a parlé dès son élection (en juillet 2020)".

  • Philippe Schmidt, président du groupe divers centre « Unis pour Sainte-Foy »

"Ce n’est pas très compliqué, si vous trouvez un seul fidésien qui adhère à ce projet, trouvez-le moi (rires). Il y a un refus très massif. Bien entendu par les habitants qui sont directement concernés mais de manière plus globale, c’est la ceinture verte qui est très largement impactée. Quel que soit le tracé.

C’est un projet qui nous pose un vrai problème. Il y a tout l’aspect environnemental, le coût. Et puis, surtout, c'est une question d’opportunité. On nous parle de 20 000 voyageurs/jour, on ne sait pas où ils sont, on ne sait pas à quelle demande ça répond.

On nous annonce une concertation, j’attends une concertation éclairée. Parce que pour l’instant, on a deux études qui ne nous disent pas la même chose. Les deux études Sytral de 2019 et de 2020, notamment en terme de capacités de voyageurs. Il faut qu’on ait des éléments stabilisés pour la concertation. C’est la moindre des choses. L’étendue de la concertation me semble aussi capitale : il faut aussi qu’on puisse parler opportunité. Pas seulement insertion et tracés"

© Antoine Merlet / Simulation Lyon Capitale

À La Mulatière

  • Véronique Déchamps, la maire de La Mulatière (Les Républicains)

"De plus en plus d’habitants sont contre. J’ai reçu de nombreux habitants depuis le début de l’année 2021 sur le sujet. Certains étaient pour ou réfléchissaient au mois de janvier, ils sont maintenant contre.

Ces fuseaux étaient beaucoup moins précis qu’au comité de pilotage de mois de décembre. Le tracé vert (sud) nous a été présenté comme peu intéressant car les enquêtes de fréquentation montraient qu’il y avait moins de fréquentation. En six mois, ça n’a pas beaucoup avancé.

Mon positionnement reste identique. On est contre. Mon 1er adjoint est allé à Toulouse. Il a vu l’emprise que représentaient les gares de téléphériques, sachant qu’à Toulouse, ça survole surtout des zones nature ou de culture. L’emprise au sol y est impressionnante, avec une structure très vilaine. Rien n’a avancé. Des collectifs d’habitants s’organisent. Et on a l’impression de ne pas être très écouté.

Le Sytral nous annonce qu’il va respecter le calendrier. Le comité politique de début juin était prévu en mars... Alors on verra".

  • Patrick Caillon, président du groupe d’opposition de gauche « la Mulatière autrement »

"On est favorable. C’était inscrit dans notre programme. On est favorable à la desserte de notre commune en téléphérique. Et notamment le Roule et le Technicentre. On est focalisés sur l’intérêt mulatin, les tracés du milieu et du sud desservent le haut et le bas de notre commune.

On a une réflexion collective au sein de notre association. On est favorable au transport par câble depuis des années, on continue à l’être, mais on a jamais donné un chèque en blanc à la Métropole. On sera attentifs au bon déroulé de la concertation. C'est important que tout le monde se sente écouté"

  • Maxime Bost, président du groupe transpartisan « Mulatière d’avenir »

"On attend beaucoup de cette concertation. On trouve que les choses ont été très mal présentées initialement, c’était très maladroit de présenter un téléphérique comme déjà fait alors qu’aucun habitant du secteur n’avait été consulté sur le sujet. On trouve très dommage qu’un certain nombre de communes se soient positionnées de manière très politicienne sur le sujet, c’est le cas de Sainte-Foy et de La Mulatière qui ont déclaré la guerre au projet eux-mêmes sans consulter leurs habitants. On trouve ça très dommage pour le débat public.


"C'est un projet qui divise, qui fait peur car il n'y a pas eu de pédagogie"

Maxime Bost, conseiller municipal de La Mulatière


Les trois tracés survolent La Mulatière. Celui du haut ne survole pas la partie la plus peuplée de La Mulatière, il survole la Mulatière sans s’y arrêter. Donc celui-là pour nous est très négatif. On a les inconvénients du téléphérique sans les avantages. Donc le tracé nord, on est complètement contre. Pour les deux autres, l’idée c’est d’impliquer les Mulatins.

Sur le principe, je ne suis pas opposé au téléphérique. Mais pour m’être beaucoup renseigné sur le sujet, il y a téléphérique et téléphérique, avec d’énormes différences de technologies possibles, d’impact environnemental, de desserte, de qualité de service. Si c’est à la fin pour avoir un téléphérique de mauvaise qualité, avec une desserte qui ne répond pas aux besoins, le calcul coût-avantages sera défavorable au projet et pour moi ça sera non. Par contre, si on devait avoir une très bonne technologie avec des compensations financières intéressantes pour les personnes impactées... Il y a beaucoup de si à analyser.

On devrait avoir un grand débat citoyen sur nos communes et on pourrait avoir une votation citoyenne pour valider ou non ce projet. Je demande un référendum citoyen. C’est un projet qui divise. C’est un projet qui fait peur car il n’y a pas eu de pédagogie".

À Oullins

  • Clotilde Pouzergue, la maire d’Oullins (Les Républicains)

"Le tracé sud, je me suis bien fait préciser qu’il ne passait pas à Oullins. On m’a confirmé qu’il n’y aurait pas de passage à Oullins. Il y aura peut-être une co-visibilité selon le tracé choisi, si c’est celui le plus au sud. Mais il n’y aura pas de survol de la ville d’Oullins en tant que tel.

C'est un soulagement car je ne voyais pas la pertinence d'un passage à Oullins – et apparemment les études multicritères le prouvent -, c’est aussi un soulagement parce que ma crainte était qu’on voit atterrir un nouveau projet sur le quartier de la Saulaie qui a déjà des années de retard...

Après, je suis complètement solidaire des maires de Sainte-Foy et de la Mulatière, opposées à ce projet"

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