Télévision : Sarko free

Dans Kiosque, on passe en revue l'actualité français et internationale. Dans cet ordre. Loin de la saga présidentielle. La grève des cheminots. Julien Brunn nous bassine avec un édito qui nous rappelle que "grève" vient de "Place de Grève". On n'avait pas oublié, chaque année on y a droit. Dorothée Hahn nous en apprend de belles sur l'Allemagne. Modèle de concertation sociale, tu parles ! En fait les grandes centrales syndicales sont trop compromises dans le dialogue avec le patronat, la base considère qu'elles ne défendent plus assez bien les intérêts des salariés. Du coup de petits syndicats plus radicaux voient le jour et ce sont eux qui font grève. Un peu plus tard, elle en lâche une autre : "en Allemagne il y a un peu moins de pouvoir de droite dans les médias dominants". Tiens tiens ! C'est vrai que les chaînes allemandes sont des modèles de respect des diversités politiques. On a du mal à imaginer ça ici.

Commémoration de la mort d'Arafat : sept morts. Zyad Liman (Afrique Magazine), se désole : "on est en train d'assister à la mort du mouvement palestinien, la main revient maintenant aux états arabes". Il dit qu'une part de l'histoire palestienne s'est déchirée. Il a des mots durs, pourtant "peut-être qu'Arafat était corrompu, mais au moins il savait rassembler". Thomas Scheiber (168Ora, Hongrie) est définitif: "Tant qu'il y aura Bush à Washington, on ne peut pas espérer un déblocage de la situation entre Israël et la Palestine."

Belgique
20 000 manifestants pour défendre l'unité du pays. "C'est un problème économique surtout" clame Thomas Schreiber "on le retyrouve partout en Europe". Il croit que la Belgique s'en tirera en devenant une confédération. Moins optimiste Itsvan Felkai (RTBF). Il parle de deux gifles successives reçus par les francophones. Il dit que les flammands se comportent en "nation". Mais quand il tente d'expliquer coment se fait le dosage subtil entre wallons et flammands pour une représentation équilibrée dans toutes les institutions, on n'y comprend plus rien du tout.
La BBC a quatre-vingt-cinq ans. L'âge de la reine, ou presque. La vieille dame (il s'agit de la BBC) continue d'inspirer le respect à travers la planète. Angela Difley (Sky) : "elle est toujours très aimée des britanniques". La télévision britannique continue de vivre uniquement de la redevance, sans publicité. Son indépendance est une références. En Allemagne "bien que ce ne soit pas un pays centralisé" Les chaînes allemandes sont organisées au niveau des Länder. Impossible à contrôler d'en haut.

Kiosque, TV5 Monde, Dimanche 16h15

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