Du 26 février au 6 mars, le Palais des sports de Gerland accueille l'Open 6ème sens-Métropole de Lyon. On y retrouvera Alizé Cornet, Caroline Garcia et Kristina Mladenovic.
Le Palais des sports de Lyon va enfin retrouver sa fonction initiale : les évènements sportifs. Après avoir servi de centre de vaccination pendant de long mois, le lieu va accueillir le tournoi de tennis féminin "Open 6ème sens - Métropole de Lyon". Du 26 février au 6 mars 2022, une cinquantaine de joueuses du top 100 vont s'affronter pour remporter ce tournoi WTA 250, dont Lyon Capitale est partenaire médias.
"C'est symbolique, car en mars 2020 le Palais des sports a fermé après ce tournoi et il rouvre avec lui", souligne Julie Nublat-Faure, adjointe aux Sports à la Ville de Lyon, partenaire de l'évènement. La 1ère édition du seul tournoi WTA indoor en France a eu lieu du 2 au 8 mars 2020 au Palais des sports, quelques jours avant le premier confinement lié au covid-19. L'édition 2021 s'est tenue à huit clos. 2022 signe donc un retour devant le public pour les joueuses de l'Open 6ème sens.
100% de joueuses du top 100
Dans une conférence de presse organisée lundi 7 février, les organisateurs du tournoi ont présenté les têtes d'affiche prévues pour le tournoi. On y retrouve trois des meilleures joueuses françaises : Alizé Cornet (37e), Caroline Garcia (71e) et Katrina Mladenovic (98e). Aucune joueuse du top 20 n'est pour l'instant inscrite dans le tableau mais toutes celles qui ont confirmé font partie du top 100.
"On a travaillé sur la densité du tableau pour s'inscrire comme un tournoi avec un haut niveau moyen de participation", explique Pascal Biojout, directeur du tournoi. Et des surprises pourraient arriver dans les semaines à venir, en fonction de l'attribution des Wild cards. "On ne va pas prendre une joueuse à tout pris, au risque de déséquilibrer le tableau, mais on ne s'interdit rien", développe-t-il.
Une première phase de qualification aura lieu les 26 et 27 février, avec 24 joueuses en lice. Six d'entre elles accéderont ensuite au tableau principal, composé de 32 joueuses dont 22 sont directement qualifiées (voir ci-dessous). On y retrouve l'italienne Camila Giorgi (30e), la roumaine Sorana Cirstea (32e) ou la suisse Viktorija Golubic (36e).
Dès le 28 février auront lieu les 1er tours. Rendez-vous le 4 mars pour les quarts de finale, le 5 pour les demi et dimanche 6 mars pour la finale. La vainqueure remportera 31 000 $ et 280 points WTA.
Soutenir le sport féminin
Créé en 2019, le tournoi a pour fondatrice Caroline Garcia, joueuse de tennis lyonnaise. En juin 2019, elle exprimait les ambitions du tournoi : créer un nouvel évènement sportif à Lyon et "développer le sport féminin". Cette année, c'est une brochette composée uniquement d'hommes qui a présenté la conférence de presse... et l'engagement du tournoi pour l'égalité femme-homme. Aux côtés de Pascal Biojout, se trouvaient Grégory Doucet, maire de Lyon, Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, Gaëtan Müller, président de Sport Plus Conseil et Nicolas Gagneux, président de 6ème sens immobilier.
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"Les athlètes féminines évoluent dans un sport où le tennis masculin tient le haut du pavé, elles sont des modèles d'abnégation et de persévérance", salue Nicolas Gagneux, avant de rappeler que les trois athlètes les plus primés en tennis sont des femmes : Margaret Smith Court (24 Grands Chelem), Serena Williams (23) et Steffi Graf (22). À ses côtés, Grégory Doucet, maire de Lyon a également tenu un discours élogieux. "Il faut reconnaître aux joueuses de tennis un engagement pour obtenir une égalité de traitement avec les hommes, elles se battent pour ça", salue l'édile. "À la Métropole de Lyon, on est très heureux de participer à l'organisation de ce tournoi, pour soutenir le sport féminin", abonde à nouveau Bruno Bernard.
Pour Julie Nublat-Faure, c'est grâce à ce genre d'évènements que la pratique du sport se renforce chez les filles et les femmes. Et que les athlètes féminines peuvent améliorer leur niveau. "Pour qu'on arrive à un sport féminin au niveau du sport masculin, il faut de la médiatisation car cela permet à des jeunes femmes de s'identifier, de vouloir ressembler à leurs championnes et il y a donc plus de pratiquantes. Mais il faut aussi plus de moyens dans le sport féminin, car les budgets ne sont pas au niveau", explique-t-elle.
"Il y a un gros travail sur les gouvernances à faire, même si ça s'améliore...", reconnaît-elle. Pour peut-être voir des tournois sportifs présentés avec des femmes ?
Tarif : 5€ pour les qualifications ; 10€ le lundi 28 et mardi 1er mars ; 12€ mercredi 2 et jeudi 3 mars ; 14€ pour les quarts de finale ; 15€ pour les demi-finales et la finale. Intégralité du tournoi à 99€. Pass quarts, demis et finale : 34€