L'affluence est très forte en gare de Paris-Bercy, d'où parent les TER à destination de Lyon, ainsi que dans les trains de la région Rhône-Alpes-Auvergne. Des voyageurs accusent la SNCF d'avoir vendu plus de billets que le nombre de places disponibles.
"La gare est bondée, on nous propose un TER 2 heures plus tard", "plus de voyageurs debout qu'assis", "on se croirait dans le métro parisien, sauf que la place coûte 60 euros"... Les retours sur l'affluence en gares sont pléthores sur les réseaux sociaux en ce jour de grand départ, où la SNCF attendait 1,7 millions de voyageurs sur ses lignes. Plusieurs gares parisiennes sont saturées. La gare de Lyon notamment, mais surtout celle de Bercy, d'où partent les TER à destination de Lyon.
C'est la banqueroute du train gare de Bercy à Paris #SNCF : aucun train ne part, aucune signalétique, on sait pas quel train part oû, aucun message aux voyageurs #RIEN non mais vous êtes sérieux ?!!! @ouisncf pic.twitter.com/0hob7bJHAu
— Arnaud GIEN-PAWLICKI (@gienpawlicki) 23 décembre 2017
Car c'est bien les lignes secondaires qui sont le plus affectées par la suraffluence. Un TER à destination de Lyon a ainsi subi un important retard au départ de Paris-Bercy en fin de matinée. Un autre a connu un problème technique à hauteur de Beaune. L'affluence en gare semble par ailleurs trop importante pour permettre à tous les voyageurs d'entrer dans les trains. Selon une journaliste de France Inter, un train bondé serait même parti en avance devant l'impossibilité de faire face à l'affluence de voyageurs.
Chère @SNCF 700 personnes en gare de Paris Bercy qui ne peuvent pas monter dans le train parce qu'il est parti 20 mn + tôt. La raison : le train était complet ! Trop de billets vendus nous dit - on. Et un joyeux Noël.
— Rebecca Manzoni (@RebeccaManzoni) 23 décembre 2017
La SNCF accusé de "surréservation"
Si bien que les usagers accusent la SNCF d'avoir sciemment laissé à la vente un nombre de billets bien supérieur aux places disponibles. "Ils continuent de laisser les gens réserver leurs billets TER, malgré qu'il soit complet, que dis-je plein à craquer", s'étrangle une voyageuse. Au delà de la ligne Paris-Lyon, les TER seraient aussi saturées en région, à destination de Clermont et du Puy notamment.
De son côté la SNCF renvoie la balle aux voyageurs, relaie France Info. "Comme chaque année, de nombreuses personnes n'ayant pas réservé se sont présentées pour embarquer à bord de trains déjà complets" se défend la société. Et pointe que les difficultés concernent des trains pour lesquels les réservation ne sont pas obligatoires. Les billets TER étant valables sept jours, la SNCF assure qu'il aurait été impossible de cibler d'éventuelles restrictions. Reste que la billetterie aurait pu être clôturée ce matin.