La secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel, a annoncé ce mercredi matin la création avant la fin du quinquennat de quatre centres de résilience pour la prise en charge des victimes du terrorisme, à Paris, Lyon, Nice et Toulon.
Des centres territoriaux pour améliorer la prise en charge des victimes du terrorisme. La secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes, Juliette Méadel, a annoncé ce mercredi matin sa volonté de créer des "centres de résilience" dans quatre villes françaises, dont Lyon.
Ces dispositifs doivent voir le jour avant la fin du quinquennat. Ils prendront la forme de "centres de soins avec des psychologues, des psychiatres formés au psychotrauma, des experts, des associations et tous les acteurs qui savent dire les mots qui sauvent".
Prendre en charge les enfants
Un des objectifs est la prise en charge des victimes les plus jeunes, expliquait la secrétaire d'État au micro de France Bleu Azur. "Il reste encore un angle mort de la politique d'aide aux victimes sur le plan psychologique, c'est la prise en charge des enfants", a-t-elle déclaré.
Juliette Méadel a mis en avant l'expérience de l'hôpital niçois de Lenval, "qui a pour la première fois pris en charge des très petits enfants, notamment des bébés, qui ont été traumatisés par ce qu'ils ont entendu ou vu". Et les "prendre en charge tout de suite, cela permet d'éviter des séquelles dans la vie future", a expliqué la secrétaire d'État.
de mes vieux cours de technologie mécanique des années 1961, il me semble que la résilience caractérise la résistance aux chocs d'un métal un terme impropre pour qualifier ces centres.